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Article paru dans cette revue
La phytothérapie au secours de l'arthrose !


L’arthrose toucherait un chien sur cinq âgé de plus d'un an… Chez le chat cette affection n'est pas toujours bien perçue  et pourtant elle existe bien !
C'est l'une des causes les plus fréquentes des douleurs chroniques chez nos compagnons.
Cette affection touche principalement les animaux âgés mais parfois de jeunes animaux notamment chez les chiens de grande race comme le Labrador, le Rottweiler, le Berger allemand....
L’arthrose est due à une dégradation progressive du cartilage articulaire d’une ou de plusieurs articulations, principalement hanche, grasset, coude, colonne vertébrale. Elle se traduit par une douleur qui engendre une diminution de la mobilité de l’animal, et affecte son bien-être.

Comment se manifeste l'arthrose chez mon animal de compagnie ?

Au début, les symptômes sont discrets et peu visibles car l'animal exprime peu la douleur.
-Chez le chien, on note souvent en premier lieu, une réduction de l'activité habituelle en raison de raideurs ou des difficultés à se lever notamment après être resté longtemps couché. Ensuite seulement, une boiterie peut se manifester.
Lorsque l'arthrose est sévère l'animal se met à se plaindre à certaines occasions et à se lécher les articulations. Cette affection douloureuse peut également le rendre agressif et il peut présenter un comportement inhabituel envers son maître.
Les changements brutaux de température (le froid comme le chaud), le vent, les courants d'air, un effort physique intense (promenade trop longue peuvent aggraver les symptômes douloureux .
-Chez le chat, les symptômes sont souvent discrets : il passe plus de temps à dormir, joue moins, a des difficultés à monter ou à descendre d'un meuble....Il peut parfois passer moins de temps à se nettoyer et devenir agressif vis à vis de l'homme ou des autres animaux de la maison.


Traitement :

Une fois installée l'arthrose ne disparaît pas !
Il est donc extrêmement important de traiter l'animal suffisamment tôt avant l'installation de lésions définitives.
Tout traitement bien conduit pourra stopper l'évolution de cette maladie invalidante et apporter un meilleur confort de vie à l'animal.

1)- traitement hygiénique  :


-Il est important de surveiller attentivement le poids de l'animal :
Tout surpoids use plus vite les articulations et favorise l'apparition des douleurs articulaires. Il est parfois nécessaire de faire un bilan hormonal pour mieux traiter ensuite l'obésité, rechercher une éventuelle hypothyroïdie.
-Il est extrêmement important que l'animal fasse de l'exercice régulièrement. Il est préférable d'éviter les longues promenades le week-end et aucune activité durant la semaine. Il est donc conseillé de faire avec lui des marches journalières, en évitant les accélérations et décélérations rapides ainsi que le saut. L'idéal est la marche en laisse. Si l'animal aime nager, cette activité peut être conseillée car elle permet de faire travailler de manière douce les articulations.
-Il est important de donner une alimentation de qualité à l'animal souffrant d'arthrose.
Dès le plus jeune âge, il est vivement conseillé d'adapter l'alimentation à la race, à sa condition (stérilisé ou non par exemple) et à l'activité physique. Une bonne alimentation permettra de retarder l'apparition des premiers symptômes de l'arthrose.
Les aliments « seniors » prennent en compte le vieillissement global de l'organisme, en particulier au niveau rénal..., cause première de la mortalité chez les carnivores. Ils sont souvent enrichis en chondro-protecteurs (protecteurs des articulations).

2)- traitement médical :


Il doit comporter 2 volets : soigner le terrain, soigner la douleur.

a)-Soigner le terrain : l'importance du Silicium !


« 
Le Silicium est appelé à révolutionner notre approche thérapeutique  »écrivait Pasteur en 1857.
Après l’oxygène, le Silicium est l'élément le plus important de la croûte terrestre : 28 % de sa masse...Environ 7 grammes dans le corps humain.
C’est un oligoélément essentiel et indispensable à la structure des tissus conjonctifs, dits “de soutien”, que l’on retrouve dans tout le corps : au niveau des muscles, de la peau, des os, des cartilages, des articulations, des tendons, des vaisseaux sanguins...
Le silicium stimule la formation des fibres de collagène et maintient l’hydratation des tissus, ce qui est particulièrement indiqué pour tonifier et raffermir la peau.
Enfin, il participe au processus de ­minéralisation des os, puisqu’il permet de mieux fixer le calcium, apportant au final plus de mobilité et de souplesse. Or, nous ne savons pas le fabriquer, nous ne pouvons que l’absorber, puis le stocker.
L'homme et les mammifères assimilent peu le silicium minéral ( de l'ordre de 1 à 2 %) mais beaucoup mieux celui provenant de végétaux ou d'animaux.
En pratique, il est donc conseillé d'ajouter cet oligoélément à l'alimentation des animaux atteints d'arthrose et particulièrement chez les animaux âgés qui comme pour l'homme l'assimileraient moins bien en prenant de l'âge.
La source doit être d'origine végétale ou animale.

1)-        1)-les plantes :

Ce sont les plantes poussant sur des terrains siliceux qui captent la silice du sol et l’assimilent au même titre que les diatomées…

-L’ortie (Urtica dioïca) :

Il s'agit de la grande ortie( de 0,5 à 1,50 m.) commune dans nos campagnes, dont les inflorescences très riches en principes actifs se ramassent au printemps.
Dans ses cours aux agriculteurs, le Dr R.Steiner, le père de la médecine anthrosophique disait à son sujet: "Cette plante est la plus grande bienfaitrice du règne végétal...elle est quasi irremplaçable..."
Par ses propriétés anti-inflammatoires, elle permet de lutter contre l'arthrose.
Elle régénère l'usé...(dont les cartilages).
C'est aussi un excellent fortifiant par la présence de nombreux oligo-éléments (Ca, P, Fer, K,sodium...et silicium !) et de vitamines (A, B ,C, PP...) et d'un taux important de protéines et d'acides gras insaturés (graines).


-La prêle ( Equisetum arvense) :

Cette plante se rencontre sur les terrains argileux ou sablonneux, un peu humides. La prêle d'hiver ou du début du printemps contient beaucoup plus de silice.
C'est un puissant diurétique, un hémostatique remarquable et un re-minéralisant de 1er ordre ( rachitisme, laxité articulaire, consolidation des fractures..., très utile chez les chiens de grande race).
Son action à petites doses répétées peut provoquer une irritation de l'appareil urinaire ( d'où son utilisation en homéopathie !). Il est préférable faire des cures de 10 à 15 jours par mois.


- Le bambou ( bambos bambusa, arundinacea ou vulgaris ) :

Son aspect rappelle une colonne vertébrale...
C'est aussi un excellent anti-inflammatoire,pour les problèmes de dos chez le chien.
Actuellement, des sites du net vantent les effets bénéfiques du bambou "Tabashir" (exsudat de jeunes tiges de bambou femelle), très riche en silice(jusqu’à 77% de silicium assimilable...).
C'est aussi l'aliment préféré des éléphants d'Inde et des pandas géants de Chine qui sont reconnus comme ayant une longévité exceptionnelle.

Recommandations :

 D'après Osborne et repris par mes consœurs A.Stevenson et C.Rutgers, le Berger allemand (principalement le mâle) et le Bobtail développeraient plus facilement des calculs de silice... qui pourraient être d'origine alimentaire. Donc prudence dans ces 2 races !

Je pense aussi qu'il faut être prudent avec le chat et surtout le mâle castré qui est aussi sujet aux calculs urinaires, surtout quand il est nourri avec une alimentation sèche de mauvaise qualité....

2)- Les sous produits d’animaux :

Ils sont nombreux : carapaces de crabe, ailerons de requin et de raie, coquilles de moule verte, corde de vache....
De nombreuses spécialités vétérinaires en contiennent. Elles sont à base de glucosamine et de chondroïtine, en proportion variable, souvent associé à du Manganèse comme modificateur du terrain arthrosique.

Tous ces « compléments alimentaires » peuvent être ajoutés, sans aucun problème à des anti-inflammatoires allopathiques ( Corticoïdes, AINS). Ils permettent en général de réduire leur posologie, voire de les supprimer après quelques mois de traitement.

b)-Soigner la douleur  par des plantes à propriétés anti-inflammatoires :


Le Cassis :

C'est une des plantes les plus efficaces dans le traitement de l'arthrose et surtout sous la forme de bourgeons.
-Par une action inhibitrice sur les enzymes responsables de la dégradation des cartilages (collagénases, élastases, cox...) il protège l'articulation par cette action antidégénérative.
-Par une action antioxydante, il piège les radicaux libres , responsables du vieillissement
-Par une action vasculaire, il participe à une meilleure circulation et permet ainsi de diminuer l'inflammation, l’œdème articulaire et la douleur.
-Par une action stimulante des glandes surrénales, il contribue à la production de la cortisone de l'organisme qui va calmer la douleur .
-Par une action drainante, il est considéré comme un « bon nettoyeur articulaire » des toxines accumulées.

Le Saule :

C'est l'Aspirine végétale...
Son écorce de printemps contient des dérivés salicylés qui sont transformés par la flore intestinale en acide salicylique., aux propriétés anti inflammatoires.
Selon des études réalisées en médecine humaine, l'extrait de saule aurait une efficacité identique aux AINS (anti inflammatoires non stéroïdiens) dans le traitement des douleurs arthrosiques avec des effets secondaires moindre.
En plus d'une action positive sur l'arthrose, cette plante soigne aussi les tendinites, capsulites et myosites.
Comme le chat a un système enzymatique hépatique particulier, cette plante est à éviter dans cette espèce comme d'ailleurs la Reine des prés.

La Reine des prés :

Son nom latin Spirea est à l'origine du nom aspirine.
Elle possède des propriétés voisines de Saule. Elle agit non seulement sur les poussées inflammatoires de l'arthrose mais aussi sur les tendinites, péri arthrites, vascularites et même sur les cystites du chien. Attention, elle fluidifie le sang  et est contre indiquée en cas d'insuffisance rénale. A éviter chez le chat !

La Scrofulaire :

Elle figure aussi parmi les plantes les plus efficaces de la pharmacopée dans les affections ostéo-articulaires et tendineuses. Elle calme bien la douleur en rhumatologie.
Par la présence d'harpogoside, elle a une action comparable à l'Harpagophytum.
Elle est contre indiquée en cas d'insuffisance cardiaque et d'ulcères gastriques.

-Autres plantes :

L'harpagophytum :

Cette plante provenant du désert de Namibie a été trop surexploitée et est en voie de disparition....Les racines commercialisées actuellement ne sont pas toujours d'une grande qualité.
Il est à noter des cas d’intolérances gastriques de plus en plus fréquents chez les carnivores.Il est préférable de la donner mélangée à la nourriture.

Curcuma :

Cette plante possède de nombreuses vertus médicales autres que son action antalgique. Elle peut être prescrite dans les pathologies digestives comme le traitement des ulcères gastriques des pancréatites exocrines....En cancérologie, elle peut servir de complément de la chimiothérapie. Pour avoir une meilleure assimilation intestinale, il est conseillé d'adjoindre du poivre au Curcuma : une présentation en gélules est à conseiller !
Dans le traitement de l'arthrose, elle est souvent associée à l'Ortie et au Saule.

En conclusion:

 la phytothérapie peut donc être une alternative aux traitements allopathiques. La médecine allopathique a souvent trouvé ses molécules chimiques actives dans de nombreuses plantes : La morphine, antalgique majeur, provient du pavot, l'aspirine du Saule blanc ou de la Reine des prés …

Mais, contrairement aux médicaments chimiques généralement composés d'un seul constituant actif, les plantes contiennent différents composés actifs qui auront chacun un rôle à jouer en synergie avec les autres.
La plante porte en elle toute la complexité du vivant. L'ensemble des substances naturelles contenues dans la plante est appelé le Totum ou poudre totale. Cette notion de totum, propre à la phytothérapie, considère que la plante entière est « pharmacologiquement »  bien supérieure à celle de l’un de ses constituants.

 Comme l'a dit Blaise Pascal : " Le tout est plus que la somme de ses parties".







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L’aérosolthérapie : 

(Dr Joëlle Robyns, vétérinaire spécialisée en aromathérapie)

QU’EST-CE QUE C’EST ?

C’est une technique qui consiste à pulvériser des particules solides ou liquides grâce à un gaz propulseur. Tout comme l’inhalation, on utilise la respiration de l’animal mais l’avantage de l’aérosolthérapie est qu’elle pénètre plus profondément dans l’arbre bronchique. En effet, l’eau utilisée dans l’inhalation est élément lourd qui se fixe rapidement aux premières muqueuses rencontrées (nasales, sinus, grosses bronches) et elle ne devrait pas être utilisée chez un animal en détresse respiratoire.

L’aérosolthérapie en revanche, utilise un mélange gazeux où seule la taille des particules détermine la profondeur d’introduction dans les poumons.
Une application bien connue est l’anesthésie gazeuse! Mais en humaine, les personnes atteintes d’asthme ou de mucoviscidose ont recours aussi à ce procédé.


QUEL INTÉRÊT ?

L'aérosolthérapie est utilisée pour différentes pathologies touchant les voies respiratoires, qu’elles soient d’origine infectieuse, inflammatoire ou allergique. Les huiles essentielles sont parfaitement indiquées et bénéfiques, cette thérapie permet d’en pulvériser un micro brouillard directement au contact de la zone atteinte: cavités nasales, sinus et tout l’arbre pulmonaire.
Le délai d’action est quasi immédiat et il n’y a pas de bio-transformation, cela permet d’agir directement et rapidement sur le lieu de l’affection.
L’aérosolthérapie est considérée comme un complément au traitement des affections respiratoire mais parfois, c’est le seul soin possible chez les animaux difficiles à manipuler.



 Associée au traitement classique ou en prévention, elle sera très efficace pour combattre le coryza du chat, de la poule, du lapin, la toux de chenil du chien, la CRD du rat, et de nombreux autres troubles respiratoires rencontrés chez nos animaux de compagnie.


QUEL MATÉRIEL ?

Ce sont des appareils électriques appelés nébuliseurs pneumoniques.
 De nombreux modèles sont disponibles, mais le principe est toujours le même : un petit compresseur envoie de l’air comprimé jusqu’au réservoir contenant le mélange à propulser. L’air comprimé peut aussi être remplacé par de l’oxygène pour aider les animaux en détresse respiratoire. Certains modèles sont de petites tailles et faciles à transporter.

Il suffit de fixer le réservoir aux barreaux d’une cage et de recouvrir l’ensemble d’un linge. L’utilisation d’un plastique transparent permet de voir.
Il est aussi possible de les adapter aux cages d’oxygénothérapie.
La durée d’une séance varie de 10 à 20mn, l’idéal étant de laisser l’animal respirer les brumes qui se sont accumulées dans la cage après l’arrêt de la pompe. La fréquence d’utilisation est fonction de la sévérité de l’affection et de l’amélioration obtenue, elle est généralement de 2 fois par jour pendant une semaine. Il est possible aussi de continuer les soins régulièrement à raison d’une à deux fois par semaine, ce qui est intéressant dans les affections chroniques.

Les chevaux aussi bénéficient de cette thérapie, grâce à différents modèles qui s’adaptent sur son nez. Pour les sportifs de haut niveau, aussi bien en humaine qu’en équine, il existe des nébuliseurs utilisant un compresseur dont l’air simule des altitudes pouvant aller jusqu’à 6400m afin d’hyper oxygéner leur sang !


 QUELLES HUILES ESSENTIELLES CHOISIR ?

Pour la voie atmosphérique, on choisira des huiles essentielles antibactériennes, antivirales, expectorantes et mucolytiques. Elles ne devront évidemment pas irriter les muqueuses, c’est pourquoi celles contenant des phénols, des aldéhydes aromatiques ou des aldéhydes terpéniques seront écartées. Les huiles essentielles idéales contiennent surtout des alcools, des oxydes terpéniques et des terpènes. L’effet mucolytique sera apporté par les cétones et les lactones mais celles-ci ayant des effets néfastes à forte dose, on s’assurera d’un pourcentage adéquat.
Pour exemple, les huiles essentielles de ravintsara, d’eucalyptus radié, de sapin baumier, de pin sylvestre, de lavande, d’eucalyptus mentholé, de tea tree conviennent parfaitement.

On pourra ajouter éventuellement des HE anti-inflammatoires c’est à dire

contenant une proportion suffisante de sesquiterpènes réputées aussi antiallergiques, par exemple les huiles essentielles de sapin baumier, d’Ylang Ylang, ou de tanaisie annuelle.
Il est idéal de mélanger 3 à 5 HE. S’il y en a trop, l’activité des unes risque d’être masquée ou étouffée par les autres ou bien se retrouver en quantité insuffisante pour être efficace.
La proportion de chaque huile dans le mélange se fera en fonction des effets recherchés, des innocuités ou toxicités de chacune, mais aussi du savoir faire et de l’expérience du prescripteur.
Pour ne pas se tromper, Inhalvet® de Vet Essentiel® est un mélange judicieux d’huiles essentielles de ravintsara, d’eucalyptus radié et d’eucalyptus mentholé. Quelques gouttes suffisent pour un NAC, une dizaine de gouttes pour un chat, 10 à 40 gouttes pour un chien, 2 à 3 ml, pour un cheval. Sa présentation en flacon compte goutte de 10 ml permet
un dosage précis, il est pratique d’utilisation aussi bien en l’inhalation, qu’en aérosol et pour l’application spot-on.

DES CONTRE-INDICATIONS ET INCONVÉNIENTS ?

Le bruit du compresseur et le confinement de l’animal peuvent être source de stress, il faut donc progressivement l’habituer à cette thérapie.
Des allergies ou des irritations sont toujours possibles, il convient de bien surveiller l’animal en début de traitement et de commencer par une faible

EN CONCLUSION :


L’aérosolthérapie d’huiles essentielles se révèle d’un grand secours, il faut la privilégier dans les affections respiratoires :

 Elle permet d’agir directement sur les zones atteintes

 Elle est facile à mettre en place

 Elle réduit l’emploi des antibiotiques de toute façon inefficaces en cas d’affection virale

 Elle stimule l’immunité, elle est aussi tonifiante.

Mais il est nécessaire de bien les connaître  pour pouvoir les utiliser sans danger et ainsi profiter pleinement de leurs vertus.


Pas besoin d’être aromathérapeute pour délivrer des huiles essentielles.
 Les vétérinaires ont à leur disposition exclusive une gamme de produits aux
huiles essentielles : Vet Essentiel®  (site www.vetessentiel.com).

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Article du Dr Nicolas Baudin, vétérinaire

  

 

 

 

 

 

 

Sa conception de la cancérologie et essai d'un traitement par des compléments nutritionnels de son laboratoire ABV (aquabiovet@net).


Protocole anti-cancéreux utilisable sur tous les types de dégénérescence, sans spécificité d’espèce animale.

 

Principes : inspiré par l’approche  métabolique, la biologie quantique et la théorie de l’information, ainsi que par les travaux du Pr Mirko Belajanski.

 

Utilisation de remèdes thérapeutiques naturels choisis pour leur innocuité et leur synergie d’actions combinées. Choix de la phytothérapie pour conserver une large gamme d’actions cellulaires possibles.

 

Définir un objectif thérapeutique précis permet d’affiner la stratégie du traitement et d’en percevoir l’utilité et les limites. L’objectif de ce traitement est d’offrir une thérapie non toxique, capable d’augmenter la durée de survie, de limiter a maximum les symptômes cancéreux, l’invasion tumorale et d’offrir une qualité de vie très améliorée.

 

 La guérison ultime n’est pas réalisable dans le cadre de ce protocole, en revanche l’évolution cancéreuse est très fortement ralentie, puisque certaines tumeurs, y compris des sarcomes,  régressent partiellement, deviennent moins infiltrantes, moins douloureuses, perdent leur caractère inflammatoire, mais ne disparaissent jamais.

 

 En revanche, après les 2 premiers mois de traitement, la chirurgie peut redevenir envisageable, quand elle ne l’était pas initialement, du fait de l’impossibilité de circonscrire la ou les tumeurs à extraire.

 

 De la même manière, la chimiothérapie ou la radiothérapie deviennent praticables à moins de risque et pour un meilleur résultat. Ainsi, ce protocole de phytothérapie injectable n’est pas du tout incompatible avec la médecine conventionnelle, bien au contraire… :l’état métabolique des malades sera meilleur et leur cancer moins évolutif, ils seront plus aptes à recevoir des traitements lourds.De surcroît, il ne faut pas négliger non plus que ce traitement est aisé à mettre en œuvre, ne nécessite pas d’hospitalisation, et revient trois fois moins cher que les thérapies conventionnelles.

 

Voici le déroulement sur 6 mois :

Après avoir réalisé un bilan d’extension, un bilan sanguin, identifié la nature de la dégénérescence en cours d’évolution, il convient de mettre en corrélation les produits à utiliser, leurs posologies, et leur succession dans le temps.

 Il est absolument fondamental de vérifier les fonctions rénale, hépatique, cardiaques, les éventuels troubles hormonaux, digestifs et enfin les critères cellulaires sanguins.En effet, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, le protocole reste applicable, mais en s’entourant de précautions et de remèdes complémentaires. Il est évident qu’alors la survie ne sera pas la même…Idem avec un diabète, un syndrome de Cushing etc...toutes choses qui demandent un traitement en soi et de revoir les interactions médicamenteuses, même si le traitement phyto ne présente pas de contre-indication.Dans le cas particulier des troubles digestifs accompagnant le syndrome cancéreux, un traitement complémentaire à base de charbon, d’argile et de correcteurs de la flore intestinale doit être donné au long cours…en particulier à cause des AINS nécessaires en cours de protocole.

Voici le détail du protocole à proprement parler :J0-J15 : ABV visco-CF et ABV gingko-1 à 5 ml par jour, le premier le soir, le second le matin, per os, associé à des gélules de facteurs de transfert, un inhibiteur de pompes à protons (et mieux encore du dichloroacétate), ainsi que draineurs hépato-rénaux.J15-J60 : injection intra-rectale de PRG 512 tous les 5 j, 1 ml/5 kg, ABV visco-CF + gingko-CF per os à moitié dose par rapport au début. Maintien de l’IPP et mise en place des AINS.J60-J180 :PRG 512, 1 ml / 5 kg tous les 10 j et maintien de ABV visco-CF+ gingko-CF même dose que précédemment. Arrêt de l’IPP et des AINS éventuellement…à évaluer.

 

Bien sûr, pendant ce temps, suivi clinique et biologique.Tous les 3 mois, bilan d’extension avec évaluation de l’intérêt d’une autre thérapie supplémentaire. 

 

Rappel : Mon confrère travaille uniquement avec le vétérinaire traitant car il est impossible de faire  un traitement de cancérologie à distance ! Un suivi médical s'impose !   Cependant, ses produits sont en accès libre, sans prescription médicale

 

"Le laboratoire AquaBioVet a été créé en 2008 par le Dr Nicolas Baudin-J., vétérinaire praticien en clientèle mixte, installé en Limousin depuis 1994. Spécialiste en homéopathie depuis 2000, il a suivi de nombreuses formations en naturopathie, physique et chimie. Il en a conçu des formules naturelles visant à apporter une offre complémentaire à la thérapeutique conventionnelle à un prix abordable.
Ainsi est née la gamme ABV : suppléments nutritionnels, conjugaisons de teintures-mères végétales et de minéraux faiblement dilués et fortement dynamisés dans une eau de très grande qualité, vérifiée par test bio-électronique. La gamme s'adresse aux animaux de compagnie et aux chevaux.
Aucun arôme n'est placé dans nos produits, il faut donc les masquer dans un aliment appétant pour chaque animal, le plus commode étant souvent une crème dessert."  aquabiovet@net

Contact : abvlabo@orange.fr

 

 















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Posologies en homéopathie et phytothérapie vétérinaires

 


 

 

Mes 2 chiennes Suzie et Tosca sur la plage du Fort de Brégançon  (Var).
(février 2015) .
Une des dernières photos de Tosca qui est très essoufflée, suite à sa tumeur pulmonaire, mais heureuse de patauger dans l'eau !

 

 

 

 

 

 

 

1)- Homéopathie : 



  "En homéopathie, il n'existe pas de posologie comme en médecine classique....Cependant, il faut une masse suffisante du remède dilué pour que l'activité soit développée à son niveau optimum..."  (Dr Quiquandon, vétérinaire).

Les différentes présentations :


- En granules par prise :

Chien : 5 granules
Chat : 3 granules
Lapin nain : 2 granules
Poules : 3 granules.
Cheval, bovins : 10 à 15 granules

-En liquide  :

Solutions alcoolisées :
-humaine : à 30 %volume d'alcool
vétérinaire: à 15 % volume d'alcool
Les solutions aqueuses sont à conserver au réfrigérateur.  Limite d'utilisation un mois !
A l'inverse, les solutions alcoolisées contribuent à une meilleure conservation .

 Posologie  :
 Chien : 5 à 20 goutes
Chat : 5 gouttes
Poules : 2 à 3 gouttes
Gros animaux : 1 ml pour 100  kilog de poids.

-Doses :

 -soit avec des tube-dose de globules : un entier, quelque soit le poids !
-soit avec des granules : il faut  doubler la posologie d'une prise : soit 6 granules pour un chat, 10 granules pour un chien....

-Les Triturations :

Cette présentation de poudre est généralement réservée aux basses dilutions de produits insolubles (1 à 3 D).

Quelques conseils d'utilisation de l'homéopathie :


Les basses dilutions : Elles vont depuis la première décimale (1 DH) jusqu'à la 5 ème centésimale (5 CH).
Elles s'adressent à des symptômes locaux, notamment dans les maladies aigues. Elles doivent être répétées souvent dans la journée.Leur durée d'action se limite à quelques heures.  En général, il faut éviter de les administrer durant plus de 4 semaines sous peine de voir apparaitre la pathogénésie du remède employé.

Les moyennes dilutions (7-9 CH) s'adressent à des cas moins aigus et seront données une à deux fois par jour. leurs prises seront espacées dès le résultat obtenu.

Les hautes dilutions (12-15-30 CH) seront prescrit lors d'une affection ancienne et lors d'une similitude quasi parfaite.Ces sont des doses qui sont souvent prescrites et ne seront renouvelées qu'une fois toutes les semaines, voire toutes les quinzaines ou tous les mois.

Remarque : dans les cas chroniques, il est parfois utile de commencer par des basses dilutions (5 CH) et de donner ensuite des doses plus élevées (7 , 9 CH...) pour éviter des réactions brutales et imprévues de l'organisme (méthode dite en échelle ascendante).

Cas particulier de l'Organothérapie diluée et dynamisée :

"L'organe agit sur l'organe " : "l'organe sain et dilué et dynamisé agit sur l'organe malade pour en redresser le fonctionnement perturbé"...
En pratique, les basses dilutions (3 DH à 5 CH) sont stimulantes , les moyennes dilutions (7 CH) sont régulatrices et les hautes dilutions (15-30  CH) sont freinatrices .
Par exemple : Ovarinum 3 CH déclenchera les chaleurs, Ovarinum 7 CH les régularisera et Ovarinum 30 CH les stoppera ! (voir l'article du blog).

Cas particulier de la Lithothérapie déchélatrice :

"C'est l'utilisation thérapeutique de dilutions dynamisées de roches brutes et de minéraux prélevés dans leur environnement naturel" (Dr M.Tetau).. La dilution utilisée est la 8 ème décimale (DH 8) car cette dilution est la limite du pondéral et de l'énergétique.; Elle agit par effet déchélateur (voir l'article du blog).



2)- Phytothérapie :

 

Teinture-mère (T.M) :

Elles sont alcoolisées. La posologie est d'une goutte par kilog de poids chez les carnivores.
A éviter chez le chat.

Macérats glycérinés :

Elles sont un peu moins alcoolisées par la présence de glycérine.
Cette méthode thérapeutique utilise des bourgeons frais, des radicelles, des jeunes pousses, voire des écorces de végétaux. Leur dilution est toujours en 1ère décimale (DH1).
  La posologie est d'une goutte par kilog de poids.

Extraits de Plantes fraiches Standardisés (ou EPS) :

Chiens et chats :

Il est possible d'associer 3 à 4 plantes dans un même flacon. Quelque soit le nombre, la posologie est d'un ml pour 5 kg. Le maximum est de 5 ml pour les chiens de plus de 25 kg.
En traitement d'attaque, le traitement sera donné durant 15 à 20 jours consécutifs.
En traitement d'entretien, le traitement sera donné 5 à 6 jours consécutifs par semaine.
Il est conseillé de répartir la posologie journalière en plusieurs prises, notamment chez le chat, parfois pas toujours coopératif avec certaines plantes  (Cyprès,(Réglisse).

Lapins :

La posologie est de 0,5 ml à un ml par kilog et si possible répartie en 2 prises.

Chevaux :

Poney :  5 ml
Cheval : 10 ml.

Où les acheter  ?

Les EPS peuvent s'acheter chez un vétérinaire pratiquant la phytothérapie (laboratoire Wamine) ou en pharmacie (laboratoire Phyto-Prévent). Ces 2 laboratoires font partie du même groupe Pileje et les concentrations en principes actifs sont identiques.
Il existe aussi la possibilité de les commander en ligne : www.pileje-micronutrition.fr/



Bibliographie :


- Vétérinaire :

Homéopathie vétérinaire de  Dr Henri Quiquandon.
Homéopathie vétérinaire des Drs Jacques Millemann et Philippe Osdoit.
Dictionnaire d'homéopathie vétérinaire pour nos animaux de compagnie de Dr Philippe de Wailly.
Thérapeutique homéopathique vétérinaire de Henry Calvet et de Marie-Noëlle Issautier.
Homéopathie le chien des Drs Jacqueline Peker et Marie-Noëlle Issautier.
Homéopathie et cheval du Dr  Marie -Noëlle Issautier et Jacqueline Peker.
Homéopathie pour tous les ruminants du Dr Marie-Noëlle Issautier
Des plantes et des soins naturels pour mon animal de compagnie de Céline Gastinel.
Le ba.-ba des plantes pour mon chien du Dr Céline Gastinel.
Le ba.-ba des plantes pour mon chat du Dr Céline Gastinel.
Le b.a.-ba des plantes pour mon cheval du Dr Gilles Daniere.
Le ba.-ba des plantes pour mon lapin du Dr Véronique Mentré.
Le ba.-ba des plantes pour mon furet du Dr Véronique Mentré.
Profil d'animaux : 60 remèdes homéopathiques en images de Vicki Mathison.
Mes rencontres avec des homéopathes remarquables du Dr Jacqueline Peker.

Quelques ouvrages humains à connaitre :

L'homéopathie: guide pratique du Dr Albert-Claude Quemon.
Mes secrets de pharmacienne de Danielle Festy.
Homéopathie: connaissances et perpectives du Dr Alain Hortviller et col.
Cancer et homéopathie  du Dr Jean-Lionel Bagot.
Nouvelles cliniques de lithothérapie déchélatrice des Drs Max Tetau et Daniel Scimeca.
Rajeunir nos tissus avec les bourgeons des Drs Max Tetau et Daniel Scimeca.
Fleurs de Bach et homéopathie : le duo gagnant du Dr Alain Hortviller.
120 plantes Médicinales de Max Rombi et Dominique Robert.

Et aussi :

L’homéopathie appliquée au jardin et à l'agriculture de Vaikunthanath Das Kaviraj (Éditions Narayana).
Homéopathie pour les plantes de Christiane Maute (Éditions Narayuna- Unimedica).






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La cystite des animaux par l'homéopathie

 

  par Jacqueline Peker, docteur-vétérinaire homéopathe










On appelle « cystite » une inflammation de la paroi vésicale qui provoque :
  • Une pollakiurie (l’animal urine souvent, mais par petites quantités)
  • Une douleur à la palpation du ventre et au cours de la miction. Les urines sont claires ou teintées de sang, ou d’un aspect « louche » provoqué par la présence de pus.
  • Une envie impérieuse d’uriner.
La présence de cailloux (petits ou gros) peut entraîner les mêmes symptômes. Le rôle des maîtres est de constater que quelque chose ne va pas, de soulager dans les plus brefs délais et, si l’amélioration se fait attendre, consulter un vétérinaire qui seul pourra établir les causes.
Chez les mâles, un problème prostatique provoque les mêmes symptômes et là encore, un examen approfondi est indispensable.
Les « cystites » font partie du grand chapitre des problèmes urinaires : anurie, énurésie, hématurie, incontinence urinaire, problèmes rénaux, calculs… que nous ne pouvons traiter en une seule fois, mais sur lesquels nous reviendrons, car dans la plupart des  cas, si vous ne pouvez pas guérir, vous pouvez soulager, améliorer, et c’est là votre rôle et celui des médecines naturelles.
Tous les animaux peuvent être atteints, chats ou chiens, quel que soient l’âge, le sexe, la race (pourtant il y a des prédispositions)… mais incontestablement le mode de vie, l’alimentation, le manque d’hygiène sont souvent responsables. Il n’y a pas de honte à surveiller le meat urinaire, à le nettoyer avec du sérum physiologique, comme il n’y a pas de honte à surveiller la litière et à choisir des endroits pas trop sales pour que nos chiens se soulagent, car dites-vous bien que l’inflammation est le plus souvent provoquée par des germes qui viennent de l’extérieur…

Les cystites aigües :

Les médicaments homéopathiques seront adaptés aux symptômes et donnés plusieurs fois par jour, jusqu’au retour à la normale. Il faut laisser de l’eau fraîche à disposition du malade et surveiller qu’il boive le plus souvent possible.
Cantharis 9 CH est le médicament n° 1 qui soulage, et ce dans la plupart des cas. On donnera 3 granules toutes les heures, puis toutes les deux heures. Pour les animaux difficiles, ne pas hésiter à faire fondre 15 ou 20 granules dans un peu d’eau minérale et à donner 5 à 10 gouttes toutes les heures.
La cystite de Cantharis est très douloureuse (le malade qui souffre regarde ses flancs ou lèche sans cesse son méat urinaire).
Mercurius corrosivus 9 CH : les urines sont peu abondantes, mais contiennent du sang. Le malade se pose très souvent et même reste immobile, pattes écartées, la tête haute et le regard fixe. Il souffre. On peut l’administrer en alternance avec Cantharis toutes les deux heures.
Staphysagria 9 CH est le médicament des cystites consécutives à un traumatisme physique (après un toilettage, quand le peigne s’est approché malencontreusement du méat urinaire – après un choc, après un sondage, après une anesthésie), mais aussi après un traumatisme psychique (chattes en chaleur, grossesse nerveuse, changement de vie trop brutal). On donnera 3 granules trois ou quatre fois par jour pendant trois jours.
Chez les animaux qui ont souvent ce genre de symptômes douloureux, certes, mais sans gravité, on pourra drainer 8 à 10 jours – toutes les six semaines – avec Berberis 5  CH , 3 granules matin et soir.


Les cystites à répétition ou cystites chroniques :

 
Elles sont dues à des infections qui se localisent dans le haut appareil urinaire et peuvent entraîner des troubles généraux (fièvre, tremblements, inappétence…). Les antibiotiques (après examen des urines) sont efficaces, mais les rechutes sont fréquentes. Il est alors indispensable de compléter par un traitement homéopathique individualisé. Cette bonne approche homéopathique que vous avez su acquérir au cours des mois doit vous aider (étant bien entendu qu’il n’y a ni tumeur, ni calcul, ni malformation…).
Cantharis 9 CH et Mercurius corrosivus 9 CH seront prescrits en alternance une ou deux fois par jour.

En fonction de la douleur, on ajoutera :
Arsenicum album 9 CH : 3 granules deux fois par jour, si le malade est anxieux et affaibli.
Phosphorus 9 CH : 3 granules deux fois par jour, si les urines contiennent du sang.
Terebenthina 5 CH : 3 granules trois ou quatre fois par jour. Convient aux chats qui ont des problèmes de calculs, urinant encore, mais une urine nauséabonde et très foncée qui colle à la litière.
Equisetum 5 CH : les malades restent en position d’uriner pendant un long moment, mais n’émettent presque rien.
Capsicum 5 CH : les mictions sont fréquentes, abondantes, douloureuses (le malade court dans tous les sens ou se frotte sur le sol), mais les urines sont claires.
Colibacillinum 9 CH peut être considéré comme le traitement de fond des cystites bactériennes à répétition. Chez les animaux sensibles, on pourra donner 8 à 10 granules un ou deux soirs par semaine.
Pour éviter l’installation de troubles chroniques, la prescription d’un médicament de fond est conseillée, mais elle exige un interrogatoire difficile. Néanmoins, si vous connaissez bien votre animal, vous devez pouvoir l’aider.
Thuya 9 ou 15 CH : une dose ou 10 granules un soir par semaine, si votre animal présente des antécédents d’infection  génitale (écoulements vulvaires, métrite pour les femelles, prostatite, écoulements urétraux, infection des glandes anales pour les mâles), et si on trouve des verrues ou des néoformations de toute sorte à tous les niveaux.
Pulsatilla 9 ou 15 CH : une dose ou 10 granules, chez les animaux présentant ou ayant présenté des troubles circulatoires, des troubles digestifs et d’un tempérament hypersensible.
Sulfur 9 ou 15 CH : une dose ou 10 granules, quand les troubles urinaires alternent avec des troubles cutanés ou des douleurs ostéo-articulaires.

Nota : Une fiche thérapeutique ne remplace pas un vétérinaire… mais elle est là pour vous permettre de comprendre votre animal malade et de le soulager rapidement, sans crainte et sans réaction secondaire.

















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« LA DOULEUR, L’ANIMAL... L’HOMÉOPATHIE »

 
                                            DrJacqueline Peker, vétérinaire homéopathe


 







LA DOULEUR, du latin dolor : oris : souffrance, à savoir une « sensation ou

une impression pénible » ou l’ensemble de ces sensations .

On peut préférer le mot MAL qui exprime la souffrance, le supplice, la torture...

la douleur dont les manifestations extérieures sont les cris, les convulsions,

la crispation, les gémissements, les grimaces, les plaintes, les spasmes, les

larmes...

LA DOULEUR EXISTE CHEZ L’ANIMAL
à plumes ou à poils, à sang froid

ou à sang chaud, terrestre ou aquatique, pluricellulaire ou unicellulaire...

mais elle existe chez tous les êtres vivants : les plantes, les arbres, l’herbe, les

pierres...

« Objets inanimés avez-vous donc une âme ? »

N’oublions pas la « douleur morale », dont les symptômes sont parfois moins

évidents, mais qui sait déséquilibrer nos animaux. Notre rôle est de combattre la

douleur sous toutes ses formes.

La non-assistance à être vivant en souffrance mériterait bien de devenir un

concept juridique.

A CHAQUE DOULEUR SON TRAITEMENT


Un traitement dépend de notre formation médicale, mais aussi des croyances de

ceux qui souffrent.

Que nos malades choisissent la médecine allopathique, l’homéopathie,

l’acupuncture, l’ostéopathie, le magnétisme, la prière... ce qui compte, c’est le

soulagement rapide mais, s’il y a récidive (parce qu’une lésion physiologique

baisse rarement les bras !), ce sera alors notre rôle de rechercher l’étiologie du

mal et le pronostic immédiat ou retardé.

L’appréciation de la douleur physique chez l’animal exige de grandes qualités

d’observation et un toucher subtile qui devra mettre en évidence toute sensation

pénible en un point ou dans une région du corps (douleur interne ou externe).

L’œil du malade, la sensibilité de la peau, le battement des ailes du nez, les

mouvements de la langue ou des lèvres, l’instabilité sur les membres... sont

autant de signes qui avertissent le vétérinaire.

Mais n’imaginez pas que nous ignorons pour autant les manifestations de la

douleur morale, si fréquente chez les chiennes que l’on prive de leurs bébés,

chez les chevaux que l’on change de box, chez les cochons qu’on jette sans

ménagement dans les camions, chez les poules réveillées par une musique

techno (récemment 400 poules sont mortes... une « rave-party » avait été

organisée près du poulailler.

Certes, mes chers confrères, la douleur chez l’ animal existe et trop souvent

nous en sommes responsables... mais il est tellement facile d’être indifférent.

Dans toutes les souffrances, nous devons intervenir le plus vite possible,

en choisissant la thérapeutique la mieux adaptée et oublions notre écrivain-
chirurgien, Georges Duhamel qui prétendait que « la souffrance donne la mesure

de l’homme ».

DOULEUR ET ALLOPATHIE


Les antalgiques périphériques sont surtout actifs dans les douleurs tendino-
musculaires, osseuses, ou articulaires, mais beaucoup moins actifs dans les

douleurs viscérales.

Les antalgiques centraux ou stupéfiants ne sont pratiquement pas utilisés chez

les carnivores.

Les antalgiques non anti-inflammatoire (Doliprane) peu agressifs vis-à-vis de

la muqueuse gastro-intestinale sont souvent utilisés chez les vieux chiens.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) utilisent le synthèse des

prostaglandines et ont une action anti-inflammatoire, antalgique, antipyrétique

et antiagrégant plaquettaire, mais on redoute l’irritation gastro-intestinale

secondaire fréquente chez les carnivores. Pour le cheval ou les bovins, on

préfère la voie intra-musculaire, les infiltrations directes dans l’articulation

douloureuse, la mésothérapie.

DOULEUR ET HOMÉOPATHIE


Le remède ne sera efficace que si on tient compte :

- Du symptôme prédominant ou de la modalité de la douleur,

- Du facteur déclenchant,

- De l’appréciation d’un symptôme concomitant.

C’est la CLINIQUE (donc l’observation manuelle, visuelle, auditive, olfactive)

qui impose la prescription, que la douleur soit légère, moyenne, violente,

périphérique ou neurologique.

LES GRANDS MÉDICAMENTS HOMÉOPATHIQUES


1°) Des douleurs ostéo-articulaires ou musculaires


ACONIT : douleurs aiguës avec angoisse, fièvre (coup de froid), tachycardie

BELLADONNA : douleur + rougeur + chaleur avec spasmes et sécheresse des

muqueuses

BRYONIA : douleurs fixes > pression, fièvre avec soif < mouvement

ARNICA : traumatisme → douleur, épuisement et angor

HYPERICUM : douleurs intenses des terminaisons nerveuses

DILUTION : 5 – 7 – 9 – 15 CH

L’état du malade et du mal indique la meilleure dilution.

Attention aux sensibilités individuelles et à la répétition des prises.

2°) Des douleurs abdominales


COLOCYNTHIS : la douleur plie le malade en deux

CUPRUM : crampes, spasmes

ARSENICUM ALBUM : douleurs digestives avec nausées, vomissements,

diarrhée + épuisement et anxiété.

L’homéopathie vétérinaire répond parfaitement aux traitements d’urgence.

En 30 ans, j’ai utilisé tous ces remèdes grands ou petits, seuls ou associés à

des médicaments allopathiques ou au pouvoir de nos mains. Je n’ai jamais pu

accepter la souffrance... un animal qui souffre vous le crie..., mais il faut savoir

toucher, regarder, sentir.

Le meilleur exemple qu’on puisse vous présenter pour le traitement

homéopathique de la douleur est celui de la cystite lithiasique du chat mâle.

Les propriétaires, absents toute la journée, ne remarquent pas que la litière n’est

pas mouillée. Pourtant le chat manifeste ses souffrances : il regarde ses flancs,

se pose dans son bac, gratte avec force, gémit... mais rien ne vient, sauf parfois

quelques gouttes d’une urine épaisse, sanguinolente et nauséabonde. Le pénis,

rouge et enflé reste à l’extérieur. Le ventre est chaud, ballonné et les plus avertis

peuvent palper une vessie énorme. La cause de ces douleurs : quelques grains de

sable qui ne peuvent franchir un urètre minuscule et encombré d’un os pénien.

Le regard de ces chats qui souffrent vous invite à agir vite, quelle que soit

l’heure.

Les maîtres « homéopathisants »
ont tous une trousse d’urgence et, dès les

premiers symptômes, ils ont donné : CALCAREA CARBONICA 15 CH : 10

granules, 15 minutes plus tard : CANTHARIS 9 CH : 3 granules, et 15 minutes

plus tard : BERBERIS 5 CH : 3 granules, et on continue jusqu’à l’amélioration,

jusqu’à l’expulsion du bouchon sableux, jusqu’à l’écoulement de l’urine.

Souvent le miracle n’a pas demandé plus d’une heure.

Mais, les récidives sont fréquentes, et le sondage ou l’intervention chirurgicale

sont indispensables.

Un traitement de confort sera prescrit, et le chat aura oublié ces biens mauvais

moments.



LE STRESS CHEZ LES ANIMAUX


STRESS du latin STRINGERE signifie ÉTREINDRE, serrer, lier, voire

même étouffer, oppresser.

Ces attitudes « physiques » entraînent angoisse, sentiment de détresse

qui « étreint » le cœur, l’âme.

DÉTRESSE : sentiment d’abandon, de solitude, d’impuissance que l’on

éprouve dans une situation poignante (élevage industriel, transport, abattage...)

Le mot « stress » existe en anglais dès le 17e

une tension... qu’on rapproche de la déformation des métaux (Strain).

Il faut attendre les années 50 pour que Hans SELYE devienne le père du

STRESS : état se traduisant par un syndrome spécifique à tous les changements

non spécifiques ainsi induits dans un système biologique.

Aujourd’hui, des découvertes en neuroendocrinologie et en immunologie

mettent ce concept à l’ordre du jour dans toutes les réunions médicales. On

- A l’augmentation du nombre des disciplines biologiques étudiant le stress,

- A la reconnaissance du concept de stress à tous les niveaux d’organisation

de l’écosystème au niveau moléculaire,

- A l’évolution des mécanismes physiologiques relatifs au stress sur plus de

400 millions d’années.

Le STRESS touche toutes les espèces animales – donc intéresse l’agriculture et

les animaux de compagnie.

 siècle : pression, charge produisant

- A des comportements agressifs (ce qui rend difficile la manipulation des

animaux stressés),

- A des pertes de poids,

- A une sensibilité aux infections (ce qui explique que plus de 80 % des

animaux d’élevage reçoivent des antibiotiques dans leur ration).

Certaines sociétés recherchent des traitements novateurs pour soulager ces

troubles secondaires dus au stress :

La fièvre des transports qui affecte les bestiaux en transit fait perdre

un milliard de dollars par an aux éleveurs canadiens et américains.

Walter CANNON (1914)

Le système sympathico-médullo-surrénalien (notamment la

sécrétion de l’adrénaline et de la noradrenaline) est nécessaire pour

faire face à des perturbations physiques et physiologiques.

Hans SELYE (1932)

reconnaît le rôle important du système cortico-surrénalien

(notamment la sécrétion des glucocorticoïdes) dans la réponse du

MASON en 1971 intègre la dimension émotionnelle de l’état de

La définition de l’état de stress, la plus souvent citée chez l’animal est

le «  résultat  de  la  sollicitation  exagérée  des  capacités  d’ajustement

comportemental et physiologique de l’animal ».

Cette définition ne fait toujours pas référence à l’état mental ou physiologique

de l’animal, de manière explicite.

Plus un animal se sent menacé par rapport au bon fonctionnement de son

corps (impossibilité de se coucher et de se tourner, problèmes de soif, de faim,

de douleur...) et de son équilibre mental (contexte social inadapté, problèmes

de peur, de frustration de sur ou sous-stimulation par l’environnement...), plus

Certes, nous ne pouvons qu’estimer l’état psychologique de l’animal à l’aide de

mesures physiologiques et comportementales, car nous manquons d’indicateurs

En fonction de l’origine du stress, différentes mesures peuvent être choisies. Les

mesures comportementales concernent généralement les réponses d’adaptation

à la situation (fuite, agression, immobilisation, exploration...).

Concernant la physiologie, les taux sanguins de cortisol, principal

glucocorticoïde chez de nombreuses espèces, sont souvent utilisés, car ils

augmentent, suite à l’application de facteurs de stress tous différents.

L’activité du système nerveux autonome

est une autre mesure couramment utilisée : activité cardiaque, dosage de

l’adrénaline et de la noradrénaline dans le sang, cortisolémie... mais sur

le terrain, ces mesures sont difficiles, d’autant plus qu’on les retrouve lors

d’activité physique ou de vigilance accrues.

Il faut savoir que l’état de stress d’un animal dépend, non pas de la

situation, mais de son évaluation de la situation.

Chaque individu est forgé de manière unique par son patrimoine génétique et

son expérience antérieure.

Donc, l’état de stress d’un animal est une expérience individuelle et

subjective. Ce que nous devons apprécier, c’est sa réactivité au stress.

POURQUOI est-il si important de mieux comprendre le comportement des

animaux d’élevage ?

POURQUOI est-il si important de lutter contre les troubles qu’entraîne le

- Parce qu’il faut optimiser les performances techniques,

- Parce que le consommateur doit pouvoir acheter les meilleurs produits.

« UNE VACHE QUI N’EST PAS STRESSÉE DONNE UN MEILLEUR

LAIT... ET CE MEILLEUR LAIT DONNE LE MEILLEUR

Vu et entendu à la TV.

La réussite de l’élevage tient à un équilibre entre plusieurs paramètres auxquels

l’animal doit s’adapter : la vie en communauté, les bâtiments, l’alimentation, le

microbisme, l’éleveur. Or, plusieurs éléments peuvent perturber cet équilibre :

sevrage, surpeuplement, bagarres, manipulations, bruits, soins, changement des

systèmes d’abreuvement ou d’alimentation, température ambiante.

Le « bon éleveur » doit détecter l’état de stress dans tout changement de

comportement car, en l’absence d’intervention, le stress devient « chronique »,

et l’animal ne parvient plus à s’adapter seul. Les performances zoologiques se

dégradent et la maladie survient.

Bien sûr, la première approche est le respect des normes zootechniques

classiques. Mais, qui peut dire que cette truie-là a besoin d’une semaine pour

s’adapter à la maternité, et telle autre a besoin de deux semaines ? Là intervient

l’individualisation de l’animal. Plus on cumule les facteurs nouveaux, et

plus le stress risque d’être important, et sa maîtrise passe par une meilleure

connaissance du comportement dans toutes les situations possibles.

Quand un éleveur entre dans un poulailler, il sait qu’il doit prévenir les poules,

siffler, parler, claquer dans ses mains.... Elles doivent le reconnaître, car toute

présence étrangère peut provoquer un stress qui agira sur la poule, la qualité des

coquilles ou de la chair... (les poulets canadiens destinés à la consommation ne

passent plus leur temps dans des cages, ils conservent leur bec, boivent de l’eau

fraîche, écoutent de la musique... et sont les meilleurs du monde !)

Nos médias ont beaucoup parlé du transport des animaux : camions vétustes

et surchargés, longs trajets sans eau, quelles que soient les conditions

atmosphériques. Pour la plupart d’entre eux, ce transport constitue une

expérience nouvelle. D’importants changements relatifs aux paramètres

endocriniens, enzymatiques et métaboliques, ainsi qu’aux électrolytes, à la

thermorégulation et à l’hydratation peuvent donc survenir. Chez un animal, ces

changements physiologiques peuvent avoir un effet négatif sur le poids vif et sur

la qualité même de la viande.

Il est indispensable de surveiller la densité du chargement, le mélange des

animaux,, la température ambiante, l’humidité... (cf CHARTE ou MANIFESTE

POUR LES ANIMAUX DE FERME).

Certains traitements nutritionnels ont été appliqués de manière préventive

ou comme reconstituant, pour modifier la réponse de l’animal au stress du

ET POURQUOI PAS L’HOMEOPATHIE ?


Chez les chevaux de course, GELSEMIUM 15 CH est utilisé presque

systématiquement pour tous les déplacements. Si l’animal salive, on lui associe

PETROLEUM 5 CH.

Un laboratoire irlandais TRIDELTA développe actuellement un réactif pour

mesurer le stress des animaux dans le sang. Il faut doser l’amyloïde A sérique,

la protéine C réactive P et l’hapto-globine... dont les taux s’élèvent très

rapidement en cas de stress... Ne serait-il pas mieux d’apprendre à respecter les

animaux ? A suivre !

De toute façon, il est facile de reconnaître un animal stressé et plus encore pour

un homéopathe qui se doit d’ajuster médicament et symptomatologie.

Combien en ai-je vu en 40 ans... des vaches, des cochons, des chevaux, des

chiens... Il suffit de regarder le poil, les babines, les ailes du nez, les yeux...

Comment oublier l’odeur d’un animal stressé ?

Voici un article très sérieux publié par une revue vétérinaire norvégienne... et

Le regard bovin renseigne sur le stress

Comment  savoir  si  une  vache  se  sent  bien  ?  C’est  très  simple.  Il  suffit  de  la

regarder droit dans les yeux.

Une  équipe  de  chercheurs  norvégiens  vient  de  publier  une  étude  affirmant

que  plus  une  vache  est  stressée  et  plus  le  blanc  de  ses  yeux  devient  visible.

Eleveurs  et  inspecteurs  vétérinaires  pourraient  utiliser  cette  caractéristique

physiologique comme mesure du bien-être et/ou du stress du bétail.

Agnete  Sandem  et  ses  collègues  de  l’Université  d’Agriculture  d’As  ont  donné

à  un  groupe  de  12  vaches  rouges  norvégiennes  une  boite  d’herbe  fraîche  et

proposé  à  12  autres  une  boite  similaire  comportant  un  couvercle  perforé,

dispositif les empêchant de s’alimenter avec l’herbe, qu’elles pouvaient toutefois

voir  et  sentir.  Les  réactions  des  animaux  ont  ensuite  été  enregistrées  sur

vidéo.  La  surface  moyenne  du  blanc  de  l’œil  des  animaux  du  groupe  frustré

–  y  compris  les  animaux  ne  montrant  pas  d’autres  signes  de  stress  –  devient

deux  fois  plus  importante  que  celle  du  groupe  de  référence.  Les  chercheurs

supposent que les vaches pourraient ouvrir plus grands leurs yeux afin de capter

des informations visuelles supplémentaires qui puissent être susceptibles de les

aider à régler cette situation problématique.

Le  fait  d’avoir  trouvé  un  indicateur  simple  du  stress  enduré  est  important.

Certains  producteurs laitiers font  du  bien-être  de leur  bétail  une  priorité,  des

bovins  peu  soumis  au  stress  s’avérant  plus  productifs.  De  plus  amples  études

sont  désormais  nécessaires  avant  que  de  telles  découvertes  puissent  être

exploitées  par  la  filière  laitière.  Pour  l’heure,  seules  des  mesures  concernant

le  taux  de  globules  blancs,  le  taux  de  cortisol,  le  rythme  cardiaque  et  la

déshydratation sont utilisées pour contrôler le stress. Mais ces tests sont délicats

et  lents  à  mettre  en  œuvre  et  une  technique  de  mesure  plus  simple  pourrait

rendre le contrôle plus accessible.

Tous les animaux sont stressés : dans les étables, dans nos appartements, dans

les zoos et dans les forêts, dans les volières et dans les aquariums.

LES POISSONS communiquent, perçoivent, souffrent... quand on les touche,

quand on les poursuit, quand on leur impose trop de bruit ou de lumière... ils

se plaignent, produisent des bruits... peut-être des « mots de douleur »... Leur

système nerveux présente les mêmes récepteurs à la douleur que les nôtres,

aussi ressentent-ils la peur, le stress, tandis que leur fréquence cardiaque et leur

rythme respiratoire augmentent, et qu’une décharge d’adrénaline est libérée.

Que penser alors de la pêche au filet qui les écrase, les déchire, les broie...

En fait, tous les êtres vivants connaissent le stress... donc les plantes, les arbres

ne sont pas épargnés... Des chercheurs de l’INRA étudient comment les plantes

réagissent aux stress imposés par la pollution et les carences minérales, par la

mise en évidence des ensembles de gênes dont l’expression varie en réponse à ces modifications.

Quand Jacqueline BARBENCEY redoutait que ses plantes soient stressées par

ses absences, elle leur donnait quelques granules d’Ambra grisea 15 CH...

Je suis sortie de l’École Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort... en 40 ans

dont plus de 30 en clientèle, je pense avoir traité tous les types d’animaux :

mammifères, oiseaux, reptiles, poissons... animaux à plumes, à poils, à écailles,

animaux à sang chaud ou à sang froid... animaux d’élevage, animaux sauvages,

animaux de compagnie... Combien étaient stressés... un peu... beaucoup...

intensément... Combien ont absorbé des granules homéopathiques ? Combien

ont été soulagés... parfois même guéris ?

Le stress c’est peut-être une maladie comme toutes les autres... donc, il faut

interroger, toucher, sentir, regarder... et surtout COMPRENDRE.


Dr JACQUELINE PEKER 



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