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Bienfaits et vertus de la Mélisse (melissa officinalis) chez les animaux

Les vertus médicinales de cette plante sont connues depuis plus de 2000 ans : Diosicorde , Avicenne, Hidegarde de Bingen, Paraclèse...la recommandaient dans leurs traités médicaux pour ses propriétés médicinales.
Richelieu, Louis XIV et la Cour du roi l'utilisaient pour soigner les migraines et les malaises nerveux... en buvant l'eau des Carmes, breuvage mis au point par des religieux et qui est encore commercialisé.
De plus, elle entre dans la composition d'une liqueur: La Bénédictine.

C'est une plante vivace, très rustique qui pousse facilement dans les jardins. L'odeur de ses feuilles est âcre et rappelle la citronnelle.


La feuille de Mélisse peut être utilisée :

  • fraîche sous forme de tisanes : environ de 1 à 5 grammes pour une tasse.
  • sous de gélules de poudre cryobroyée.
  • sous forme de liquide : Extraits de Plantes fraîches Standardisés ou EPS.

1)-Indications humaines :

Elles sont nombreuses et variées :

-troubles mineurs de l'humeur ( anxiété,hystérie, mélancolie) troubles du sommeil du sommeil. Elle peut être associée à la Valériane.
-troubles digestifs notamment tels brûlures de l'estomac-acidité, ballonnements,lenteur de la digestion,éructations,flatulence.., coliques de l'enfant ( en association avec la Camomille allemande et le Fenouil).
Dans les inflammations de l'intestin, elle peut être associée au Curcuma.
-hypertension, palpitations cardiaques avec l'Aubépine
règles douloureuses : en association avec Maca.
-catarrhe bronchique chronique avec le Plantain.
Bourdonnements d'oreille : en association avec Ginkgo bilboa
-herpès (labial), zona avec la Pensée sauvage.


Dans les troubles digestifs il est conseillé de prendre cette plante après chaque repas ( par ex. une cuillère à café d'EPS, 2 fois/jour).
Dans les troubles du sommeil,la prendre plutôt le soir au coucher.

La Mélisse n'a pas d'effets secondaires. Son emploi reste très sécuritaire.
Il n'a pas d'accoutumance à cette plante. Cependant, il est préférable d'en consommer durant 3 semaines avec un arrêt d'une semaine et renouveler le traitement.

2)- Indications vétérinaires :

+les carnivores :


Mon confrère Pierre May qualifie la Mélisse comme étant le « Spasfon des plantes » , ce qui peut résumer ses propriétés contre les spasmes de toute nature de l'organisme qu'ils soient digestif, respiratoire et urinaire....

Elle permet de traiter les gastrites, les cholécystites vésiculaires, la Maladie Inflammatoire Chronique de l'Intestin ou MICI ou autres colopathies.
Elle peut être associée au Curcuma et la Réglisse pour leurs propriétés anti inflammatoires, notamment dans le traitement des ulcères de l'estomac.
Elle sera associée à l'Artichaut en cas de troubles du transit : alternance de constipation et diarrhée.


b)-Sédative du système nerveux :

Cette propriété peut être mise à profit aussi bien chez le jeune animal que l'animal âgé.
Cela va permettre de soigner aussi bien l'anxiété de séparation et les troubles d'apprentissage du jeune chien que les troubles cognitifs du vieux chien. Elle sera prescrite en complément de Passiflore (anxiolytique, sédatif...) du Ginkgo ( dépression, perte de repère...).

Ma consœur Céline Moussour conseille de donner de la Mélisse dans les diarrhées dues à des stress, notamment chez le chat ainsi que les diarrhées chroniques des carnivores.

Présentations :

-En tisanes :
  • «Dans 50 ml d'eau bouillante, faire infuser 2 cuillères à soupe de feuilles de mélisse séchées, pendant 10 minutes à couvert. Laisser refroidir et filtrer. La tisane se conserve sous couvert du froid une journée. Pour un chat donner 1 à 2 ml, une à trois pare jour. Pour un chien, donner 1 à 5 ml une à trois par jour » ( Dr Céline Moussour).

-En gélules :
Les Arko- gélules, dosées à 275 mg peuvent être prescrites pour les chiens de plus de 30 kg.

-En Extraits de Plantes fraiches Standardisés (EPS) :
La posologie est d'un ml pour 5 kg avec un un maximum de 5 ml pour les gros chiens. Toutefois, cette posologie peut être augmentée sans problème. Aucune contre indication n'est connue à ce jour, sauf avec l'emploi simultané de barbituriques où il peut y avoir un phénomène de potentialisation.

+Autres espèces :


-CHEVAL : mon confrère le Dr Gilles Danière conseille la Mélisse en EPS dans les troubles digestifs du cheval( 1 à 2 cuillères à café par jour).
-LAPINS ET FURETS :Ma consoeur le Dr Véronique Mentré la conseille dans les problèmes de transit du lapin (Cunipic intestinal ND) et dans les gastriques de stress du furet : 0,3 ml à 1 ml de la tisane, une à trois fois par jour selon le poids.

Conclusion :

La Mélisse présente de nombreuses indications thérapeutiques. Elle doit figurer en bonne place dans l'armoire à pharmacie du phytothérapeute aussi bien pour un usage humain que vétérinaire.
Elle existe aussi en huile essentielle : elle aurait des propriétés calmantes et assainissantes de l’atmosphère. Son emploi est cependant plus limité à cause de quelques contre indications à bien connaitre comme pour tout usage des huiles essentielles.







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Thymus et Thymuline

1)-Le Thymus :

D'après Gallien et les grecs , le thymus était l'organe dans lequel se trouvait l'esprit et l'âme. En effet ce mot vient du grec thumia, de thumos, coeur, affectivité, relatif à la passion... (12).
En boucherie, c'est un abat appelé « ris » qui peut être de veau, d'agneau ou de chevreau car il est surtout développé chez les jeunes animaux.
Il est situé à l'entrée de la poitrine, près du sternum et de la trachée.


Son rôle :


C'est un organe lymphoïde spécialisé dans la maturation des prothymocytes d'origine médullaire en lymphocytes T, variété de globules blancs jouant un rôle important dans la réponse immunitaire de l'organisme.
Cette maturation des prothymocytes en lymphocytes T s’effectue pendant la migration des cellules de la périphérie (cortex) vers le centre (médulla) de l'organe et sous l’influence de deux hormones synthétisées par le thymus, la Thymopoïètine et la Thymuline.
Le thymus s'atrophie et son tissu lymphoïde va laisser place à des tissus conjonctif et adipeux. Il persiste à l'état « de vestige » (1).
Des infections répétées ou sévères peuvent entraîner une atrophie prématuré du thymus, notamment chez le chat en cas d'infection par le virus Felv ou chez le chien en cas de maladie de Carré, ainsi qu'en cas de sous nutrition.
L'oligo élément Zinc est nécessaire au bout fonctionnement du Thymus (11). Il a aussi  été prouvé que les vitamines C et E augmentent, in vitro, les réponses des lymphocytes T(8).
 Pour un chat, la posologie journalière de Zinc est 10 mg , pour la vitamine C 100mg 2 fois/jour et la Vit E 50 UI 2 fois/jour. 
La production de Thymuline est sous la dépendance de mécanismes de régulation complexes, faisant intervenir notamment des influences hormonales. Ainsi, in vitro et in vivo, les hormones thyroïdiennes et les stéroïdes sexuels stimulent la production de Thymuline par l'épithélium thymique. Des arguments indirects suggèrent que les hormones hypophysaires jouent également un rôle dans cette régulation (13).

Le thymus joue  un rôle très important chez le chiot et le chaton . Il va permettre au jeune animal de se défendre contre les maladies virales que se soit la maladie de Carré, la parvovirose, la leucose féline, le syndrome d'immunodéficience féline (FIV), la péritonite infectieuse féline (PIF)....

Dans une étude portant sur 500 cas de Péritonite Infectieuse Féline,  Irène de Villers, homéopathe et Dr en immunologie, affirme que dans la PIF, il faut soigner avant tout le thymus, si l'on veut avoir une chance de guérison. Cet argument est d'ailleurs partagé par ma consœur le Dr Bernadette Bresard, vétérinaire (également Dr en médecine et Dr en sciences).(6-23).
" Les recherches de cette année (2014) confirment à nouveau le rôle crucial du thymus pour prévenir ou surmonter la PIF. Je le sais depuis fort longtemps, aussi il est agréable de voir que les dernières recherches le confirment elles aussi. Pour bien le comprendre, regarder les photos (histologie)du thymus avant/après ((après, perte de 90% du tissu fonctionnel et dégénérescence graisseuse ). Pour récupérer de la PIF on doit d' abord restaurer la santé du thymus. Et après le passage des stéroïdes, c'est une ÉNORME restauration qui est à entreprendre!"(13).
Dans cette maladie, le Dr de Villers (13-15) immunologiste, est aussi opposée à la cortico-thérapie qui serait responsable d'une atrophie de cet organe et donc indirectement de la mort de l'animal. Cet argument est aussi partagé par Takano et par le serbe  Bjelakovic (2).

Les tumeurs, thymomes, sont rares mais spécifiques : Le thymome est une maladie qui touche préférentiellement les chiens de grande race, les femelles et les individus âgés. Des prédispositions raciales existent. Ainsi, le berger allemand et le labrador retriever représenteraient chacun 28 % des cas de thymome canin .Plus de 40 % des chiens atteints d’un thymome développent une myasthénie grave (5-9).


2)-La Thymuline  :


C'est Jean François Bach, médecin biologiste, qui fut le premier à démontrer l'existence d'une hormone produite par l’épithélium thymique : la Thymuline.
Ce chercheur de l'Inserm s'intéressa particulièrement aux lymphocytes T et leur rôle dans l'immunité.
Dans les années 1980, il prouve l'existencede cellules T « régulatrices » dans le contrôle de la reconnaissance du soi (l’auto-immunité). Il ouvre alors des voies nouvelles dans le traitement des maladies auto-immunes humaines comme la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde,la maladie de Crohn et certaines formes de diabète.
L'efficacité de la Thymuline en dilutions homéopathiques a été démontrée par les travaux du Pr Madeleine Bastide, immunologiste (3) et du Dr René Halm (4), travaux qui furent repris par le Groupe International de Recherche sur l’Infinitésimal  (GIRI).


La Thymuline en homéopathie :



En homéopathie, la  Thymuline est utilisée en dilutions d'organothérapie dilué  dynamisé (14).
 Les recherches ont démontré que les dilutions les plus efficaces seraient de 7 CH et de 9 CH.
Il faut éviter les basses et hautes dilutions qui pourraient agir de façon contraire !
ll est préférable d'ailleurs de commencer le traitement par de la Thymuline en 5 CH ou 7 CH :
Dans les cas aigus, la Thymuline serait prescrite en 5 CH ou 7 CH à raison de 2 prises par jour.
Dans le chronique ou en prévention, elle sera donner en doses hebdomadaires de 9 CH.


Ses indications :



La Thymuline est particulièrement à indiquer chez le chaton et le chiot qui ont encore un thymus très fonctionnel, notamment avant 6 mois chez le chat et avant 6 mois et jusqu'à un an chez le chien selon la race.
Elle va contribuer à la maturation et à la différenciation des divers types de lymphocytes T.
Certains types de lymphocytes T vont attaquer le « non soi », c'est à dire contribuer à la destructions des éléments étrangers à l'organisme (bactéries, virus...) et d'autres protégeront le « soi » en évitant la destruction de l'organisme par lui même.


a)-les maladies virales :

-chat : Felv, FIV, PIF...
-chien : maladie de Carré, parvovirose ...


b)-les maladies auto-immunes :

 atopie, asthme (10)


Conclusion :


Le thymus est une glande essentielle à la maturation du système immunitaire. il contribue au développement des lymphocytes T, cellules de garde participant aux réactions immunitaires. Malheureusement , le thymus s'atrophie au cours du vieillissement, et la production des cellules de défense décline graduellement rendant l'organisme plus vulnérable à diverses affections.
Au cours du vieillissement, la taille et l'activité du thymus régressent graduellement . Le poids de l'organe diminue des 2/3 et le contenu lymphocytaire de 90%.
Cette diminution reflète bien la détérioration de la compétence du système immunitaire observés chez les personnes ou les animaux âgés (7).

Bibliographie :

(1)-Organisation du système immunitaire félin Thèse de doctorat de Emilie Pailloux
Année 2006 n° 85.
www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2006lyon085


(3)-Résultats sur la recherche avec thymuline. Cahiers du groupement. Hahnemannien du Dr Schmidt2006; 43: 75-93. 171-. Bastide M. Interpretative theories
http://www.entretiens-internationaux.mc/medias/pdf/P-Madeleine-Bastide-Homeopathie.pdf

http://www.unconventional-medicine.com/halm.htm

theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=150

(6)- Dr Bernadette Bresard : Références à propos de la péritonite infectieuse ... - Bioveto
bioveto.blog.fr/.../references-a-propos-de-la-peritonite-infectieuse-feline-
               



(9)- Thymomes chez le chien et le chat : Le point Vétérinaire n° 347 du 01/07/2014
TUMEURS MÉDIASTINALES Auteurs : Florent Carette, Guillaume Ragetly, Laurent Cauzinille
(Centre hospitalier vétérinaire Frégis ).
(10)-L'asthme félin : approche d'un traitement homéopathique
www.vetup.com/articles.../102.../436-asthme-felin-chat-homeopathie

(11)- Les Carences nutritionnelles dans les pays en voie de ...
books.google.fr/books?isbn=2865372359
D. Lemonnier, ‎Yves Ingenbleek -

 (12)- Thym(o) - BioTop
georges.dolisi.free.fr/Terminologie/T/thymo.htm
-Titre : Comptes rendus de l'Académie des sciences ... - Gallica
 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56752048/texteBrut

(13)-FELINE INFECTIOUS PERITONITIS ... FIP - Angelfire
www.angelfire.com/fl/furryboots/fip.html
(14)-L'organothérapie - Arnaud Veto
arnaudveto.blogspot.com/2012_06_01_archive.html

(15) -Site Facebook : PAIF : Péritonite Auto Immune Féline dite "pif": traitement du Dr de Villers  :où acheter les médicaments.








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Dermatologie et homéopathie


Les affections dermatologiques tiennent une place importante dans la médecine vétérinaire.
Elles constituent le deuxième motif de consultation chez le vétérinaire.
Elle peuvent être d'origine très diverse : parasitaire, d'origine endocrinienne ou d'origine auto -immune....
A chacune de ces pathologies, des traitements spécifiques existent.
La dermatologie vétérinaire nécessite un examen approfondi non seulement du pelage mais de l'état général de l'animal. L'homéopathie qui est avant tout une médecine d'observation répond bien à ces exigences....
Les lésions cutanées sont souvent le témoignage d'une réaction générale de l'organisme, une sorte d'avertissement d'un dysfonctionnement interne....
La tentation est grande de les faire disparaître par un traitement symptomatique sans connaître leurs raisons de leur apparition....
Il ne faut pas s'étonner alors que des rechutes surviennent ou bien que le «  mal » se déplace vers un autre organe . Ainsi dans l'atopie, l'asthme va remplacer alors l'eczéma ....La maladie est déplacée vers un autre organe, un autre «  émonctoire » de l'organisme

Quelques notions de base en homéopathie :

Pour bien réaliser un bon traitement , il est bon de connaître quelques éléments importants en homéopathie : la diathèse, les constituions homéopathiques et le type sensible.

1)- la diathèse :


Le premier paramètre est la diathèse : "elle regroupe un ensemble d'individus qui tous ont un destin pathologique analogue, des modes réactionnels semblables..., ils réagiront d'une manière analogue...".
 Il s'agit de :

- la Psore  :
Ces principales caractéristiques sont :
-affection le plus souvent chronique.
-prurit
-mauvaise odeur de la peau.
Cet état peut s'expliquer par une hérédité de type allergique, la sédentarité , la surconsommation alimentaire, les stress répétées...
La psore comporte 3 stades : latente, explosive et décompensé qui font appel à des médicaments homéopathiques différents (Sulfur, Psorinum...).

-le Sycose   :
Elle est due à intoxication lente et progressive du système réticulo endothélial , aboutissant à un vieillissement prématuré et à la fabrication de tumeurs non cancéreuses .
Elle se traduit par une imbibition générale des tissus avec rétention d'eau et un catarrhe chronique des muqueuses. Le plus connu est Thuya.
Les causes sont les vaccinations répétées, la chimiothérapie, les hormones...
La peau est le siège de proliférations cellulaires bénignes (verrues, lipomes, cicatrice chéloïde...).
Les eczémas sont chroniques, humides et suintants.

-la Luèse:
 Elle se traduit par une désorganisation de l'organisme avec ulcère et sclérose .
Les lésions vont d'une simple érosion à l'escarre. La sclérose suit et accompagne l'induration.
La présence d'une staphyloccocie et d'une dépigmentation sont partie aussi de la luèse.
Les médicaments correspondants sont Mercurius sol., Kalium bi., Luésinum
-le Tuberculisme :
Il se traduit par par une instabilité neuro végétative avec accélération du catabolisme (destruction cellulaire et déminéralisation).
Au niveau cutané, les éruptions peuvent s'installer rapidement soit prurigineuse (urticaire) soit suppurative (acné). Leur évolution est souvent paradoxale, s'aggravant ou s'améliorant sans cause apparente.
Les médicaments correspondants sont Natrum muriaticum , tuberculinum...
.

2)-
Les constitutions  homéopathiques :


C'est l'ensemble morphologique-physiologique d'un animal.
Des pathologies peuvent en découler  en fonction de la constitution :
Classiquement elles sont au nombre de 4 :
- la constitution sulfurique ou normoligne :
Taille moyenne, aspect harmonieux, équilibré, sujet à  des phénomènes de congestion et de suppuration, caractère irritable : le Fox, le Caniche, le chat européen...
-la constitution carbonique ou breviligne :
Stature large, membres forts , sujet à l'obésité, sclérose,à de l'arthrose : le  Labrador, le Dalmatien, le Chartreux...
-la constitution phosphorique :
Longiligne, jambes longues et fines , appétit capricieux , sujet aux amaigrissements, déminéralisation, problèmes respiratoires... : les Lévriers, les chats Abyssien et Siamois.....
-la constitution fluorique ou dystrophique :
Elle est très souvent mixte : sulfuro-carbonique..., tendance aux indurations, fibromes chéloïdes, kystes...le fluorique est un dystrophique  dysharmonique avec des membres tordus, de mauvais aplombs ...
Ex. les Teckels et Pékinois, les chats Persans....

3)- le type sensible :

Le type sensible et les remèdes du type sensible sont nés de l’observation minutieuse des animaux comme cela d’ailleurs été pratiqué chez l’homme. Quelques uns, fruits de mon expérience homéopathique seront décrits  ici :

Pulsatilla :

Très souvent rencontré chez les carnivores. Le type Pulsatille est un type instable, souvent décrit en médecine humaine comme étant ‘’ La blonde aux yeux bleus’’ qui ne tient pas en place et qui a l’humeur changeante et capricieuse ! Grande frilosité, tendance à l’ inflammation des muqueuses associé à une insuffisance chronique du tube digestif. Souvent ,hypo thyroïdien, surrénalien, ovarien.
Ce type est souvent retrouvé chez les Setters et Labradors Très bon médicament des troubles de comportement des lactations nerveuses où la chienne ,mal dans sa peau ne tient pas en place…

Ignatia :

Plus rencontré chez les femelles qui présentent un caractère triste, taciturne, mais facilement irritable, n’aimant pas changer ses habitudes, parfois constipé, et pouvant présenter des spasmes variés (toux)
Beaucoup de Teckels évoquent cette pathogénèsie. Très bon médicament pour les lactations nerveuses où la chienne recherche les placards pour s’isoler et ne veut pas être déranger; D’après ma consœur J. Peker : « Ignatia est probablement le plus grand remède de notre médecine vétérinaire »; Il peut être donner en très hautes dilutions (10000 à 50000 k ).

Sulfur :

Sujet souvent hargneux,, irritable, querelleux, glouton, avide de sucreries, intolérant à la chaleur a horreur de l’eau avec souvent une peau à problèmes , présentant des inflammations des orifices naturels (anus, yeux, pavillon de l’oreille…); Sujet ’’auto intoxiqué, psorique’’…Bon remède des maladies infectieuses aiguës et de l’eczéma..Il stimule l’élimination des toxines .
Ces pathologies sont souvent rencontrées chez le Fox, le Loulou, de Poméranie le Chow Chow.
Pour éviter le choc ou les explosions suite à la prescription de Sulfur ,commencer par des basses dilutions ou passer par Psorinum (le soufre "refroidi") ou éventuellement le prescrire en échelle (doses croissantes ).

Graphites :

Sujet gras,mou, souvent constipé, ayant tendance à avoir des eczémas suppurés et souvent hypo thyroïdien et génital.
Utilisé dans le traitement des suppurations cutanées, des fissures (moins bon que Petroleum ) et des chéloïdes (tissus cicatriciels épaissies )
Ces pathologies sont fréquentes chez les Terre-Neuve, les St Bernard .

Thuya :

Sujet fort, corpulent, nerveux, irritable, présentant une inflammation chronique des muqueuses ou de la peau , des néoformations (verrues, polypes , tumeurs ) sensible aux vaccinations.
Les indications cliniques sont multiples de le cadre de la sycose (dégradation de l’organisme ) Traitement des verrues, des tumeurs, mauvaises suites vaccinales..
Le Boxer est le parfait exemple et éventuellement le Danois.

Cette liste n’est pas limitative et peut être complétée par l’expérience homéopathique de chacun…Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que la prescription homéopathique est avant tout une prescription individuelle et que chaque sujet est différent et donc aura un traitement personnalisé, mais il faut bien reconnaître aussi que l’on retrouve des dominantes pathologiques en fonction de la race.


Le traitement :

Il comporte 3 volets :

1)-Le traitement du terrain :

Il faut déjà prendre en considération les 3 paramètres précédents afin de réaliser un traitement de fond.
Les médicaments homéopathiques correspondants peuvent être alors prescrits en haute dilution (15,30 CH) une ou plusieurs fois/mois en cas de similitude entre la clinique et la pathogénésie de ces médicaments de terrain.
Cependant, il faut rester très prudent avec Sulfur, médicament psorique, et ne jamais utiliser de hautes dilutions en début de traitement car il pourrait se produire une violente aggravation.

2)-Le drainage :

Il vient compléter ce traitement en activant les émonctoires (foie, reins) et va permettre à l'organisme de se débarrasser de ses toxines.Il faut cependant s'assurer que ces organes fonctionnent bien car l'effet serait le contraire...
La phytothérapie peut être prescrite en TM ou EPS comme Taraxacum et Cynara pour un drainage hépatique, Solidago pour les reins, Lappa major pour l'impétigo, Viola tricolor pour le prurit...
La gemmothérapie peut compléter ces traitements comme Ribes Nigrum Bg 1 DH anti inflammatoire général, Ulmus campestis Bg 1DH pour traiter les éruptions suintantes, Cedrus libani Bg 1 DH pour les éruptions sèches....
La lithothérapie déchélatrice avec Pyrolusite DH 8, anti allergique universel, le Soufre natif DH 8, détoxifiant....

3)-Letraitement symptomatique :

Il vient épauler les 2 traitements précédents.
Ils sont habituellement prescrits en basse dilution (5 CH) ou moyenne (7 ou 9) et seront donnés une ou plusieurs fois/jour.
Les médicaments du prurit sont nombreux mais cependant différents dans leur modalité.
Il faudra rechercher si la pathologie est aggravée ou améliorée par la chaleur, le froid, par le grattage, la nuit..

-Dermatites érythémateuses :

Belladonna : peau rouge,chaude, pruriante, notamment les oreilles et l'abdomen.
Apis mellifica : peau infiltrée en placards comme des piqûres de guêpe, amélioré par des applications d'eau froide.
Urtica uriens : peau brûlante,brûlures du 1er degré, prurit aggravé par le sommeil.
Tarentula hispanica : prurit intense avec peu de lésions, sujet agité. Aggravation par temps humide et froid.  


-Dermatites vésiculeuses :

Rhus toxicodendron : peau rouge très prurigineuse avec éruptions de petites vésicules
Cantharis : éruptions vésiculaires ressemblant à celle d'une brûlure. Souvent associé à une cystite ou de l'excitation sexuelle.

-Dermatite suintantes  et croûteuses :

Graphites : liquide épais jaunâtre et visqueux se transformant en croûtes écailleuses.
Mezereum : liquide épais jaunâtre, purulent.
Staphysagria : suintements irritants avec croûtes épaisses, calmées par le grattage mais qui réapparaissent à un autre endroit...

-Dermatoses squameuses :

Arsenicum album : desquamations fines , aspect de farine.
Natrum sulfuricum : de petites croûtes transparentes., prurit important.
Berberis vulgaris : dermatoses circulaires, aspect de mycose.

-Dermatoses fissuraires et ulcératives :

Petroleum : crevasses et fissures de la peau, surtout en hiver et par temps froid.
Nitricum acidum : remède des ulcérations dont le fond saigne
Antimonium crudum : épaississements cornés indurés et douloureux au niveau des coudes, jarrets...

Quelques dernières notions à savoir :

Toute l'homéopathie repose sur le principe de la loi de similitude :
Pour guérir un organisme malade,il faut rechercher la substance qui est capable de provoquer des symptômes identiques chez un sujet en bonne santé. Tout cela est exposé dans la matière médicale (les pathogénésies).
L'individualisation des cas est indispensable pour avoir une bonne efficacité thérapeutique.
L'homéopathie soigne plus le malade que la maladie.
Enfin c'est une médecine économique mais nécessite une longue formation qui décourage encore trop de vétérinaires. Cependant, il y a une demande importante des clients....












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Les stomatites félines


Les stomatites félines

(http://catpapattes.com/stomatito-gingivite-chez-un-chat/)











Les stomatites sont une inflammation de la cavité buccale.
Leurs causes sont multiples soit d'origine locale ou la conséquence d'une maladie grave.

1)-cause locale :

-La maladie parodontale :

C'est la plus fréquente des affections buccales.
Elle est  due au développement et à l'accumulation de la plaque dentaire bactérienne qui se dépose naturellement sur les dents » (Pr Moraillon).
Le premier stade est la gingivite, c'est à dire une inflammation des gencives. A ce stade les lésions sont réversibles.
La parodontite : L'attache de la gencive sur l'os n'existe plus  et il y a la formation d'une poche parodontale.
Les dents bougent et les lésions deviennent irréversibles.

-Causes accidentelles : corps étranger (arête de poisson, herbe...)

-Cause tumorale : Epithéliomas, fibrosarcomes essentiellement.


2)-conséquence d'une maladie générale :

-Virale :

Calcivirose, le syndrome d'immunodéficience acquise dénommé FIV représentant 50 % des infections chroniques qui contribue à la genèse du Complexe Gingivo-Somatite Chronique
Le diagnostic s'établit par des tests biologiques (Elisa, la PCR quantitatif qui apporte une aide précieuse pour le pronostic).

-Urémique :

En cas de défaillance grave des reins, il apparaît des ulcères buccaux associés à des symptômes généraux (déshydratation, vomissements,signes nerveux...).

-Auto immunes :

C'est le Complexe Gingivo-Stomatite Chronique. (ou CGSC).
Il représente la deuxième affectionbuccale chez le chat après la maladie parodontale.
Il se traduit par des lésions de stomatite, souvent associées à des lésions parodontales ou du collet. Ces lésions s'accompagnent de lésions ulcératives et/ou hyperplasiques (tissu de granulation).
L'histologie montre un infiltrat lympho-plasmocytaire qui pourrait être compatible avec une réponse immunitaire et inflammatoire chronique.
L'origine de ce complexe reste inconnue. L’existence d'une réponse immunitaire anormale est fortement suspectée. , notamment par la présence d'agents favorisants comme le calcivirus, le virus de l'immunodéficience et même des bactéries pathogènes.


3)-Les traitement:

Ils seront en fonction du diagnostic :

-Élimination de la plaquette dentaire en cas de dents entartrées avec si besoin avulsions...
-Perfusions en cas d'urémie (voir article du blog sur la maladie rénale chronique).
-Traitements de terrain contre les maladies virales (calciviroses) pour renforcer l'immunité naturelle (voir article du blog sur l'immunité).
-le Complexe Gingivo-Stomatite Chronique mérite une attention toute particulière car son origine est pluri factorielle et regroupe en fait l'ensemble des affections buccales du chat caractérisées par une inflammation chronique d'une autre plusieurs régions de la bouche.


Essais de traitements de phytothérapie et d'homéopathie visant à soigner le Complexe Gingivo-Stomatite Chronique félin.

 


1)-TRAITEMENTS DE PHYTOTHÉRAPIE :


Quelques plantes pouvant être à utiliser :

-Aloë vera  :

Le gel de cette plante possède à la fois des propriétés anti inflammatoires et immuno-stimulantes.
C'est aussi un bon cicatrisant des plaies et donc des ulcères buccaux. Habituellement, les chats prennent facilement cette plante. car souvent son goût est neutre. La présentation en gel buvable est alors à utiliser.

-Cannelle :

L'écorce de cet arbre renferme un principe actif l'eugénol, bien connu en dentisterie par ses propriétés sédatives, stimulante des glandes salivaires et aussi anti bactérienne et anti fongique.
Elle permet aussi de traiter la perte d'appétit et une fatigue légère.
Cependant,à cause de la présence d'Eugénol, son emploi reste délicat chez le chat. Surtout ne pas utiliser sous la forme d'Huile Essentielle ! Grande prudence également chez les femelles gestantes et les jeunes animaux.

-Cassis :

Les bourgeons de cet arbrisseau stimulent les glandes surrénales qui produisent alors de la cortisone (naturelle), aux propriétés anti inflammatoires connues.
De plus, c'est très bon draineur, agissant comme nettoyeur de l'organisme.

-Cyprès :

Cet arbre possède aussi des propriétés antivirales mais aussi un pouvoir angio-protecteur au niveau du système veineux. Cette plante reste cependant difficile à faire prendre au chat.

-Echinacées :

Il existe une dizaine d'espèces de cette plante d'ornement mais 3 sont cultivés à des fins médicales (E.angustifolia, E.purpurea, E. pallida)
Certains phytothérapeutes la considèrent comme la championne des plantes possédant une activité immuno-stimulante....Elle est particulièrement active dans les affections de l'appareil respiratoire , notamment contre les viroses respiratoires.
Mon confrère Nicolas Baudin l'a incorporée dans son supplément nutritionnel : ABV bucco félis.

 Toutefois la stimulation du système immunitaire est de courte durée, leur prescription doit être de courtes périodes, mais renouvelables.
L'OMS déconseille l'usage des Echinacées en cas de maladies systémiques (sida, tub) ou en cas de maladies auto-immunes (SEP, lupus).
Aussi, je me demande si ces plantes ont bien leur place dans cette pathologie qui pourrait être due  à un dysfonctionnement immunitaire ?
De plus, leur administration chez le chat est difficile en raison d'une amertume prononcée.

-EPP :

L'EPP vient des pépins d'une variété de pamplemousse Citrus paradisi et doit titrer 400 mg de flavonoïdes pour 100 ml du liquide fini. Il doit être le plus pur possible sans apport de vitamine ( C) et de conservateurs (parabène, ammoniums quaternaires...). Une fois entamé, le flacon doit être conservé au frigo.. L'EPP doit être donné toujours dilué dans de l'eau. La posologie la plus usitée est d'une goutte / 2 kg / jour. Il est souhaitable de l'utiliser en cure de 15 jours, cures renouvelables.
Le chat peut présenter parfois de rares allergies qui le plus souvent disparaissent avec l'arrêt de ce complément nutritionnel.
 Le laboratoire vétérinaire Demeter l'a incorporé dans son complément nutritionnel l'ENDOSTIM (ND) qui contient aussi de l'Aloë vera, de l'huile de requin, du Silicium organique et des probiotiques.
Certains propriétaires reconnaissent avoir des difficultés de prise de ce complément nutritionnel, certes très complet, avec leurs chats.

-Griffe du chat :

Cette liane amazonienne est exploitée depuis plusieurs siècles pour ses vertus thérapeutiques par les indiens du Pérou. Elle exerce une action régulatrice sur le système immunitaire.
Il y a d'une part stimulation des lymphocytes, impliqués dans la défense immunitaire mais d'autre part inhibition des lymphoblastes à l'origine des maladies auto-immunes et allergies.
En raison de cette particularité, cette plante possède un grand intérêt dans le traitements des maladies provoquant un affaiblissement du système immunitaire (virale!) mais aussi dans les maladies se traduisant par une hyperactivité du système immunitaire comme cela pourrait être le cas dans la CSGC ?
Beaucoup de confrères et consœurs l'utilisent aussi dans le traitement du CGSC félin comme" immuno-modulateur".


-Lapacho :

L'arbre de vie selon les Incas....
Il possède de nombreuses propriétés :
Stimulant immunitaire,antiviral,antioxydant ( destruction des radicaux libres)
anti-inflammatoire, antalgique, anti anémique  ( par la présence d'oligo-éléments dont le fer) ….
Contre indiqué en cas de troubles de la coagulation.

-Mélisse :

Cette plante possède des propriétés anti virale, notamment contre le virus de l'herpès par la présence d'acides phénols, des propriétés sédatives par la présence de terpènes.
Elle peut donc aussi être prescrite dans les troubles digestifs du chat notamment dans le traitement de la MICI.

Propolis :

Ce n'est pas une plante mais son usage thérapeutique n'est pas à négliger !

Petit rappel : Dans la ruche, la Propolis sert à colmater les fissures, à réparer, vernir et désinfecter les surfaces internes des alvéoles avant la ponte, à momifier les cadavres des intrus, tels que les petits rongeurs, les insectes et papillons...
Cette substance possède des propriétés anesthésiante, cicatrisante, antivirale et immunisante...
L'association avec le gel d'Aloe est intéressante (¼ à ½ gélule avec 1 à 2 ml de gel buvable) en période de crises (Dr Céline  Gastine-Moussour).
 Une présentation me parait aussi intéressante est la solution liquide du Propolis de Ballot Flurin que les chats semblent bien accepter. Il suffit de déposer une à deux gouttes sur les gencives.

-Réglisse :

En dehors de ses indications en pathologie digestive (ulcères gastriques), la racine de réglisse stimule les défenses immunitaires. Elle aide aussi à lutter contre la plaque dentaire.
Il faut cependant rester prudent dans son utilisation thérapeutique. Elle est contre indiquée en cas d'hypertension , d'insuffisance cardiaque et hépatique. De plus, il est conseillé d'éviter d'en consommer en cas de traitement hormonal car elle augmente leur durée de vie, notamment de la cortisone et de l'aldostérone. Les extraits déglycyrrhizinés semblent être moins efficaces !

Il est conseillé de ne l'utiliser que pendant de courtes périodes chez le chat.

Spiruline :

Cette algue possède de nombreuses vertus. Elle permet de traiter les allergies , de lutter contre la fatigue....De plus par sa composition, elle est une source importante de protéines pour l'organisme.
C'est un bon complément nutritionnel dans le traitement des maladies félines. A ne pas oublier !
Ma consoeur Céline Gastinel- Moussour recommande la présentation en ampoules buvables d'Alpha Biotech. (de 0,5 à 2 ml/jour). L'ampoule entamée peut se conserver au frigo durant 2 à 3 jours.




Remarques importantes :

Toutes ces plantes peuvent être prescrites seule ou le plus souvent en association.
En cas de traitement à base d'Extraits de Plantes fraiches Standardisés ou EPS, il est conseillé de ne pas associer plus de 3 plantes à la fois. Il est bon de faire des cures de 3 semaines et de changer ensuite de plantes ou de les donner 5 jours / 7 pour éviter de surcharger le foie dans sa fonction de détoxification.
Leur posologie est de 0,5 ml à 1 ml / 5 kg / jour .
Pour les TM, la posologie est d'une goutte/ kg/jour. Leur principal inconvénient est qu'elles sont alcoolisées et donc peu utilisables dans l'espèce féline.
A cause du goût et de l' odeur des plantes utilisées en phytothérapie, beaucoup de chats sont peu coopératifs....
 Aussi en ce qui concerne l'administration d' EPS, un de mes confrères préconise de commencer le traitement par une goutte, le premier jour et d'augmenter progressivement la posologie pour habituer le chat au goût ! Il s'arrête à 20 gouttes/ jour (environ 0,5 ml). Une prescription à retenir !


Mon avis sur la question :

Il s'agit probablement d'une maladie due à un dysfonctionnement immunitaire.
Aussi, je pense qu'il faut associer un traitement à action locale avec un traitement par voie générale modificateur du terrain terrain.


1)- Quelques exemples de traitements à action locale  :

-L'association à parties égales d'extraits de Mélisse + Cyprès ,sans sucre et sans alcool glycériné. Les chats n’apprécient pas le Cyprès,mais il est cependant très actif. Il peut être dilué dans un peu d'eau. (Dr Céline Gastinel-Moussour).
-L'association à parties égales de gel d'Aloe vera + Cannelle + Pin sylvestre sous forme d'hydrolats.
(Dr Céline Gastinel-Moussour).
-La préparation suivante à base d'huiles essentielles : gel d'Aloe vera 30 ml + 5 gouttes de Niaouli + 2 gouttes de Menthe poivrée + 5 gouttes de Laurier noble. (Dr Joëlle Robyns).


2)- Quelques exemples de traitements à action générale agissant sur le dérèglement immunitaire : 


-La Griffe du chat :***
    Cette plante est à la fois immuno-stimulante (stimulation des lymphocytes) et aussi immuno-modulatrice (inhibition des lymphoblastes) par la présence d'oxyindol tetra/penta cycliques.
    Elle peut être prescrite :
    soit en Teinture-mère Uncaria tomentosa  Biover à la dose d'une goutte/kg/jour, mais le chat n'aime pas trop les solutions hydro-alcooliques....
    soit en faisant reconditionner les gélules humaines, notamment celle du plus petit dosage à 120 mg, selon le poids du chat, la posologie étant de 20 mg/kg/jour.
    soit en commandant la présentation vétérinaire  : Catclovir chat comprimés ND ( laboratoire  Abivet).
    Attention ce labo vétérinaire ne fait pas de vente directe et il faut passer par un vétérinaire.

    -Le Lapacho :**
    En gélule : environ ¼ de gélule/jour
    En présentation homéopathique Tecoma curalis 1 DH gouttes buvables à raison d'une goutte/kg/jour.
    -La Spiruline :*
    a)-Sous forme deSpirulysat ( spirulysat ampoules buvables d' Alpha Biotech) : goût neutre ! de l'ordre de 0,5 à 2 ml par jour.
    Attention, une fois l'ampoule ouverte, il faut la conserver au frigo (2 à 3 jours maximum).
    Présentation pratique pour les familles nombreuses ou collectivités....Le propriétaire peut aussi terminer l'ampoule, puisqu'il s'agit d'un complément alimentaire pour les humains !
    b)-sous forme de capsules : en association avec de la levure de bière : Spirulon (ND) du laboratoire vétérinaire Abivet.
    c)- poudre, comprimés...: de nombreux présentations à usage humain peuvent être aussi prescrites.


    -Les champignons chinois-japonnais :* 
     
    Les champignons, comme le Shiitaké ( Lentinus edodes) , le Maitaké ( Grifola frondosa) , le Reishi ( Ganoderma lucidum) ,ou l'ABM ( Agaricus blazei Murr.), sont des aliments dits immuno-stimulants.
    Ils activent les lymphocytes T et les macrophages, ce qui permet d'avoir des indications aussi en cancérologie.
    -On peut trouver ces champignons dans la spécialité de Diet Horizon commercialisée sous le nom de "Complexe immunité bio" . La posologie pour un chat serait d'un quart de gélule.
    -Une autre maison française productrice de champignons, Bio champi, commercialise aussi des champignons chinois notamment la spécialité «  immunoplus » . La posologie conseillée par ma consœur Céline Gastinel-Moussour est d'un quart de comprimé/jour.

    -Le laboratoire vétérinaire Phyto Compagnon a mis du  Shiitake qu'il associe à du Lapacho et du Plantain dans son complément nutritionnel "Phyto défense" . Cette formule a retenu aussi mon attention car le Plantain servait autrefois à soigner les pharyngites . Il lui est  aussi attribué des propriétés immuno modulatrices. 

    -Mon confrère Nicolas Baudin se permet de signaler que le MAitake, le Shii take sont tous deux incorporés dans la formule du tri-factor (4Life Transfer Factor) et considère ce complément nutritionnel comme « tellement efficace pour stimuler l'immunité cellulaire » . (lire l'article du blog sur les facteurs de transfert).

    2)-Le Chlorure de magnésium (NIGARI) :


    Les propriétés du magnésium sont connues depuis longtemps comme étant un bon antiviral et un bon stimulant de l'immunité. A cause de son amertume, sa prise chez le chat n'est pas toujours évidente...
    Il faut éviter de le prescrire en cas d'insuffisance rénale et l'arrêter en cas de fatigue après son absorption ou en casd'une diarrhée persistant plus de 3 jours.  La posologie est de 2 à 5 ml de la solution à 20 g./litre et à la répéter 4 à 6 fois / jour. Pour plus de renseignements, voir l'article du blog.

    Je tiens à remercier particulièrement mes consoeurs Céline Moussour-Gastinel, Joëlle Robyns, Bernadette Bresard et mon confrère Nicolas Baudin qui ont bien voulu me communiquer leurs connaissances...ce qui n'est pas toujours le cas dans notre profession...  
    Également merci à Patrycja  de catpattes pour la photo.


    Bibliographie sommaire :

    Dictionnaire Pratique de Thérapeutique Chien, Chat,Nac des Prs R.Moraillon, Legeat et col.
    Le b.a.-ba des plantes pour mon chat de Céline Gastinel-Moussour.
    Les 120 plantes médicinales du  Dr M.Rombi et col.
    Guide de Phytothérapie du Dr J.Grünwald  et col. 


    3)- Approche homéopathique des stomatites félines et du CSGCF :


    L'homéopathie est une médecine qui soigne plus le malade que la maladie...Elle a pour but de donner au malade les moyens de se guérir par lui même. Aussi sa démarche thérapeutique est totalement différente de la médecine allopathie qui vise à bloquer la maladie pour « des anti ».

    C'est pourquoi, il y aura 3 paragraphes importants dans cette publication  en répondant à ces questions fondamentales :

    - Quels médicaments doit on prescrire par rapport aux symptômes locaux observés ?
    -Quels médicaments pourraient t- on donner pour renforcer le terrain dans le but d'éradiquer la maladie ?

    1)- Médicaments à action locale :


    Ces médicaments seront prescrits en basses dilutions (4-5 CH) et les prises pourront être répétés dans la journée et associés entre eux.
    Ils seront prescrits selon la loi de similitude, c'est à dire selon le tableau clinique observé.
    Par ordre alphabétique :

    -Apis Melifica :

    C'est un grand polychestre et ses indications sont multiples.C'est le médicament à prescrire au début de toute inflammation.
    Ses grandes caractéristiques sont l'apparition soudaine et sa violence des symptômes...
    La muqueuse est fortement enflammée avec tendance à l’œdème. La déglutition est douloureuse.
    Seuls les liquides froids arrivent à passer....Le sujet n'a pas soif.

    -Arum trifolium :

    La langue et les muqueuses sont à vif, rouge framboisé Il y a présence d'ulcères saignants facilement recouverts de fausses membranes....L'odeur de la bouche est putride accompagnée d'une salivation abondante ! On note une réaction des ganglions rétro-maxillaires.
    Ce médicament peut être aussi donné dans le coryza aigu quand le chat présente un écoulement irritant, excoriant du nez et la lèvre supérieure. Le chat arrive alors à s'écorcher …
    Autre indication  la laryngite : le chat n'arrive plus à miauler...

    -Baptista tinctoria :

    C'est le remède de toutes les affections aiguës et affections graves avec prostration, putridité des sécrétions, fièvre élevée et soif intense...
    La langue est sèche, racornie (aspect de cuir brûlé) avec la présence d' ulcérations dans la cavité buccale accompagnées d'une salive épaisse et malodorante. Le chat ne peut plus absorber de liquide. Il reste prostré.

    -Belladona :

    Une des ses caractéristiques principales est la sécheresse et congestion vive des muqueuses (notamment des amygdales).
    La gorge est d'un rouge vif. La soif est vive d'eau froide. Le sujet évite de bouger car cela aggrave la pathologie. D'autres symptômes peuvent être observés comme une peau chaude, un pouls rapide,un crâne chaud, des extrémités froides...

    -Kalium bichromatum :

    L'inflammation va du nez au larynx, ce qui explique que ce médicament peut être prescrit dans le coryza du chat, notamment en présence de blépharo-conjonctivites avec ulcérations (cornée,nez).
    Les ulcères sont découpés à l'emporte-pièce, très rouges.La salive est filandreuse.L'état est amélioré par la chaleur. Il peut être prescrit en cas de pyorrhée alvéolo-dentaire très profonde.
    Arsenicum, Lachesis, Tuberculinum sont des antidotes.


    -Lachesis Mutus :

    Venant d'un grand serpent extrêmement venimeux d'Amérique du sud, il sera indiqué dans les cas graves, septicémiques. La gorge est enflée avec tendance à la suffocation. Présence d'ulcères profonds avec du sang noir. Tendance à la gangrène... Parfois paralysie laryngée. Forte fièvre, prostration : état typhique . Ne pas employer en dessous de 5 CH.

    -Phytolacca decandra :

    Proche de Mercurius et de Kalium bichromatum,il a des indications aussi bien dans l’aigu que le chronique.Il est surtout utilisé en TM à raison 3 gouttes pour une cuillère à soupe d'eau, en application locale, à l'aide d'un coton tige.


    -Mercurius solubilis :

    Médicament bien connu pour traiter les angines aiguës, il se traduit par une inflammation de la muqueuse buccale avec une tendance à l'apparition d'ulcères, d’aphtes et de fausses membranes qui ne saignent pas beaucoup. La langue est chargée d'un liquide jaunâtre-brunâtre épais.
    L'hyper salivation et l'aggravation nocturne sont constantes.
    Cette pathologie peut -être accompagnée d'une blépharo -conjonctivite.
    Belladona est son complémentaire et Nitricum acidum est son antidote. Incompatible avec Silicea.

    Comme médicament de la même famille, à signaler: Mercurius corrosivus,plus « violent » avec souvent de l'oligourie associée et de Mercurius cyanatus avec des fausses membranes grisâtres.

    -Mica :

    Sa principale indication est les stomatites chroniques avec une pyorrhée alvéolo-dentaire avec déchaussement des dents. Souvent, il faut cependant procéder à l'extraction des dents qui peuvent être responsables de stomatites.


    -Nitricum acidum :

    Comme l'acide nitrique d'où il provient, sa pathogénésie se résume à une action caustique.
    La bouche serait atteinte d'une stomatite ulcéreuse avec des ulcérations sanguinolentes sur la langue, les joues et les gencives . Les douleurs apparaissent et disparaissent brutalement. Le chat a un comportement irritable et agité.


    2)- Médicaments de terrain :


    Il faut rechercher le terrain pathologique particulier du chat atteint de stomatite.
    Car comme le dit si bien le Dr M.Tetau «  les médicaments de terrain ont une action en profondeur capable de modifier ce terrain dans le sens positif » (1).
    Cela renvoie aux 3 paramètres-clés en homéopathie à savoir la diathèse, la constitution et le tempérament, déjà évoqués dans un article précédant (2).

    Quelques rappels :

    On définit la diathèse comme « un ensemble d'individus qui ont tous un destin pathologique analogue, des modes de réactions semblables «  (3).
    Hahnemann a individualisé 3 diathèses :

    -la Psore : C'est la « la maladie rentrée » : Un blocage des émonctoires pourraient être à son origine (foie, reins, intestins). Peu d'intérêt pour le sujet traité ici.
    Cette diathèse renvoie souvent à une hérédité de type allergique (affections cutanées).

    -La Luèse : C'est la maladie du « chancre ». il y a inflammation, ulcération, sclérose.
    Elle concerne donc les stomatites aiguës et sub aiguës. Le chef de fil des médicaments est Luésinum.

    -La Sycose : C'est la maladie du chronique : affections chroniques suite à une dégradation de l'organisme par l'administration prolongé de certains remèdes immuno-modificateurs comme les corticoïdes...., l'abus des vaccinations. C'est le cas des stomatites chroniques. Le chef de file est Thuya.

    Nebel et Vannier ont ajouté une autre diathèse : le tuberculismequi s'adresse plutôt à des sujets jeunes, atteints de d'affections broncho-pulmonaires, de déminéralisation, de poussées fébriles...: peu d'intérêt pour le sujet traité.

    En pratique :

    Selon la stomatite observée et son stade, il faudra établir un traitement faisant appel soit à la Luèse dans les stomatites aiguës et sub aiguës ou à la Sycose, en cas d'affections chroniques.
    Le traitement sera institué à partir de doses en moyenne et haute dilutions de dilutions homéopathiques de 9 CH à 30 CH).

    3)-Les stimulants de l'immunité :

    -Thymuline :***

    Il s’agit de l’ hormone du thymus  obtenue par synthèse,.
    C’est dans le thymus que les globules blancs : lymphocytes T ( T = tueur !) sont initiés à leur fonction de défense immunitaire 
    En homéopathie, une souche appelée Thymuline est prescrite dans les déficiences immunitaires de terrain fragile.
    Elle est habituellement prescrite en 7 CH ou 9 CH. Il est conseillé d’éviter les hautes dilutions qui pourraient avoir l’effet contraire de celui désiré.
    Thymuline est très efficace notamment chez le chaton.

    -La Micro-Immunothérapie ** :

     La Micro-Immunothérapie est un traitement homéopathique qui cible différentes maladies, autant aiguës que chroniques, qui sont la conséquence d'un déséquilibre du système immunitaire.
    « Les médicaments de Micro-Immunothérapie sont utilisés comme régulateurs  immunitaires pour stimuler et harmoniser les défenses de notre organisme « .
    C'est le laboratoire humain belge Labo'Life qui commercialise ces produits.
    L'administration se fait par la voie per linguale à base d'une poudre contenue dans des capsules qu'on ouvre au moment de l'utilisation.
    Ces médicaments peuvent être administrés aux animaux. Le seul petit problème est leur coût un peu élevé...
    Pour avoir plus de renseignements, lisez l'article du blog sur " l'Immunité et homéopathie"(4) et contacter le laboratoire (5).

    Sources :

    1)-Pour une médecine humaniste, l'homéopathie: Dr M.Tetau (Similia)
    2)-Homéopathie vétérinaire Dr Serge Arnaud : arnaudveto.blogspot.com .
    3)-Maladies chroniques Dr S . Hahnemann 1828.
    4)- Immunité et homéopathie Dr S.Arnaud : arnaudveto.blogspot.com .
    5)-Laboratoire Labo'Life : www.labolife.com








































    reade more... Résuméabuiyad

         Plantes médicinales en Jus frais

    plante médicinale








    Les plantes médicinales sont utilisées pour leur propriétés particulières bénéfiques pour la santé humaine mais aussi animale. Ces plantes contiennent des substances chimiques appelés des principes actifs utilisables à des fins thérapeutiques. Une plante peut contenir de nombreux principes actifs qui possèdent de différents bienfaits selon la partie utilisée (racine, feuille, fleur) mais la saison et endroit de la récolte sont également très importants.

     

     

     

    Différentes formes de préparations des plantes médicinales 

    La thérapie par les plantes appelée la phytothérapie utilise les plantes sous différentes formes :
    - en tisane (plantes fraîches ou séchées)
    - en poudres et gélules
    - extraits hydroalcooliques (teintures-mères ou macérats)
    - extraits fluides des plantes fraîches standardisés
    - teintures-mères homéopathique
    - ampoules buvables
    - huiles essentielles
    - hydrolats ( eau florale)
    jus extraits des plantes fraîches

     

    Jus extraits des plantes fraîches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les jus extraits des plantes fraîches sont préparés à l’aide d’un extracteur de jus qui grâce au mouvement de rotation d’une ou plusieurs vis écrase des molécules et extrait d’un côté le jus (liquide) et de l’autre côté les fibres. Cet appareil ne chauffe pas l’aliment pendant cette extraction douce et ainsi permet d’obtenir un jus de qualité, sans oxydation et préserve donc des substances vivantes des végétaux. Grâce à cette méthode la chlorophylle, les enzymes, les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments sont préservés. 

    Contrairement aux extraits de plantes, les jus frais contiennent l’intégralité non diluée de la vitalité des plantes et leur principes actifs sont d’une grande richesse. Ces jus sont purs et ne contiennent aucun ajout supplémentaire ni de produits conservateurs et donc ils ne se gardent pas dans le temps et doivent être consommés dans les heures qui viennent. Ils contiennent les vitamines, oligo-éléments, les sels minéraux et sont riches en goût. Pendant l’extraction les fibres sont séparées du jus ce qui permet une assimilation rapide sans passer pas un travail de digestion, ainsi les précieux nutriments des jus passent rapidement dans le sang pour nourrir les cellules.

    Quelques règles à respecter en cueillette des plantes sauvages  

    La qualité de plantes dépend de la qualité du sol et de l’air. Les plantes doivent être récoltées dans un lieu non pollué. Il faut éviter les bords des routes et être sûr que la zone n’a pas été traitée avec des produits chimiques. Il est important de plonger les plantes cueillies dans de l’eau propre et les laisser tromper quelques minutes et ensuite les bien rincer à l’eau propres et fraîche.
    Il faut toujours cueillir sans détruire! Laissez toujours sur place au moins un tiers des plants sauf les espèces robustes et qui se reproduisent en grande abondance comme par exemple l’ortie et le pissenlit. Si vous cueillez des feuilles ou des fleurs faites-le délicatement sans déraciner la plante. Ne cueillez jamais toutes les feuilles (par exemple cassis) car la plante en a besoin pour se renouveler en passant par la photosynthèse et ne cueillez pas toutes les fleurs et les graines qui sont essentielles à la reproduction l’année d’après.  Soyez sûrs des plantes auxquelles vous avez recours, en cas de doutes demandez l’avis d’un pharmacien. Évitez les sacs en plastiques pour transportez votre récolte, les sacs en papiers ou tissus sont à privilégier. 

    A quelle période de l’année récolter les plantes sauvages 

    Habituellement les racines pour les plantes annuelles se récoltent à l’automne ou au printemps pour les autres, les feuilles au printemps avant la floraison, les fleurs au début de leur épanouissement, les graines et les fruits à leur maturité.  

    Comment conserver les plantes cueillies  


    C'est souvent contraignant de faire la cueillette tous les jours, surtout si cela demande un déplacement important en distance. Personnellement je garde les plantes cueillies au frais (réfrigérateur) ou les pieds dans l’eau pendant maximum 4 jours.

     

    Quelques exemples de plantes médicinales utilisées en jus frais

     

    Ortie

     

    Composition chimique de l’ortie 

     bore : favorise une bonne calcification, participe à la fabrication des globules rouges et des cellules du système immunitaire
    oligo-élément : sélénium : effet antioxydant,  il permet à l’organisme de produire la glutathion-peroxydase,     rôle essentiel dans dans le fonctionnement du système immunitaire et de la glande thyroïde, réduit le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers, réduit les rhumatismes et l’arthrose, utilisé en dermatologie pour son action fongicide, intervient dans le bon fonctionnement du foie
    caroténoïdes : propriétés anti-oxydantes
    vitamines : C rend le fer particulièrement assimilable, E, D indispensable à la fixation du calcium, K, B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 ou PP, B5 (acide pantothénique), B6 (pyridoxine), B9 (acide folique) nécessaire pour produire des globules rouges et pour prévenir certaines formes de l’anémie
    - minéraux : calcium, zinc, magnésium, fer, manganèse, sodium, soufre, iode, chrome
    acide aminés essentiels : isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine, chlorophylle, silice, Flavonoïdes (quercétine),
    - sécrétine (hormone stimulant l’activité du pancréas)

    Propriétés médicinales de l’ortie 
    L’ortie est une plante merveilleuse. Elle agit sur l’ensemble de l’organisme en le nourrissant profondément car elle est riche en chlorophylle, en minéraux, en protéines et en vitamines. C’est une plante adaptagène et ses propriétés sont larges. L’ortie améliore le fonctionnement générale de l’organisme par quoi elle régularise les fonctions vitales et stimule les défenses immunitaires.
    L’ortie a une fonction diurétique, elle augmente l’excrétion d’acide urique, des ions d’hydrogène et des déchets azotés mais elle n’est pas une diurétique pure car elle augmente le débit urinaire tant et aussi longtemps qu’il y a une surcharge de déchets à éliminer. Elle a une fonction dépurative car aide à éliminer les toxines accumulées dans l’organisme.
    L’ortie a une fonction minéralisante, elle est riche en silice et de ce fait elle améliore la fonction des articulations et la qualité des cartilages.
    L’ortie est un des meilleurs remèdes naturels pour prévenir l’anémie. Le fer contenu dans ses feuilles est particulièrement assimilable, de plus l’ortie favorise la formation de l’hémoglobine dans les globules rouges.
    L’ortie fraîche possède des propriétés anti-histaminique et est donc anti-allergique.
    La racine d’ortie est anti-inflammatoire.
    David Hoffmann, herboriste suggère : «  When in doubt, give nettle  » - trad. : En cas de doute, donnez de l’ortie…  
    En cas de doute, donnez de l’ortie…
    David Hoffmann
    Les feuilles matures contiennent des cristaux de calcium insolubles (cystolithes) qui peuvent provoquer une inflammation passagère des voies urinaires) présents surtout après la floraison, de ce fait il vaut mieux utiliser les feuilles avant la floraison ou les repousses après fauchage.
    L’ortie est une plante à tendance d’accumuler et stocker dans ses feuilles et racines des métaux lourds, des polluants et des produits toxiques de son environnement donc il est très important de la récolter dans un lieu non pollué. L’ortie est un « tonique de printemps » car c’est au mois d’avril que son taux de protéines et de fer sont à leur maximum.

    Bon à savoir 

    Maria Treben, herboriste autrichienne auteur du best-seller « La santé à la pharmacie du Bon Dieu », insistait sur la nécessité d’utiliser des orties fraîchement cueillies pour un succès thérapeutique assuré.  Effectivement il faut savoir que l’ortie est une plante délicate à sécher. Ce processus doit être fait rapidement et à 40° et dans l’obscurité car les vitamines C, E, K et B9 sont très sensibles à la lumière.
    Il y a beaucoup d’autres plantes qui perdent également une bonne partie de leurs propriétés en séchant, comme entre autres : l’échinacée,  la bardane, la mélisse…
    Et toujours il vaut mieux prévenir que guérir. Dans le cas d’ostéoporose bien installée l’ortie ne pourra que limiter les dégâts créés par cette maladie. De plus les capacités d’assimilation d’un organisme âgé humain ou animal sont réduites, de ce fait il est recommandé pour prévenir des maladies des dégénérescence des os d’utiliser l’ortie en cure de 10 jours par mois. Les cures en discontinu évitent le processus de l’accoutumance.
    Effets et certaines indications de l’ortie : partout où il y a des carences (dénutrition), fatigue, convalescence, un déséquilibre ou des toxines à éliminer, les maladies rhumatologiques (arthrose, ostéoporose…), favorise un bon fonctionnement de la thyroïde, allergies, prostate (racine), brûlures d’estomac (acidité gastrique), troubles du foie et de la rate, décalcification, régénère la sphère rénale et surrénale, infection urinaire… L’ortie étant une plante médicinale adaptagène son action est à spectre très large. 

     

    Plantain

    Composition chimique du plantain 
    - glycosides d’iridoïdes (terpènes cycliques liés en général au glucose) pharmacologiquement actifs mais instables (surtout à la chaleur), le plus abondant l’aucuboside, ces composés ne sont présents que dans la feuille fraîche ils ont la propriété d’inhiber la formation d’une enzyme qui participe au processus inflammatoire permettant de combattre la douleur
    - flavonoïdes (apigénine, lutéoline, quercétine etc.) et d’autres dérivés phénoliques (acides phénols : acide caféique, chlorogénique) et des hétérosides (de flavonol, d’acides phénol), très réputées pour leurs vertus antioxydantes.
    - substance mucilagineuse riche en arabinose, galactose et acides uroniques (un arabinogalactane anti-inflammatoire)
    -un peu de vitamine C et des minéraux (zinc, silice, potassium)
    - glucides (polysaccharides), des tanins, pigments, acides organiques, très peu de protéines et de lipides, mais sans propriétés originales
    - alcaloïdes en très petite quantité et pharmacologiquement peu actifs.

     

    Propriétés médicinales du plantain
    Le plantain a une action antiseptique, anti bactéricide, antivirale; anti inflammatoire anti prurigineux, anti allergique (asthme ); antispasmodique et diurétique.
    L’extrait de feuilles semble avoir une action immunostimulante (stimulation de l’activité phagocytaire des granulocytes).
    Cette plante est anti-oxydante et a une capacité à piéger des radicaux libres. Le plantain est également un bon collyre anti-inflammatoire et anti-bactérien efficace pour soigner les conjonctivites et les infections de l’œil. Le jus frais de plantain est vulnéraire, il accélère la cicatrisation des plaies même un peu infectées, calme les irritations conjonctivales ou les infections de la bouche, aider à calmer l’irritation bronchique et les toux spasmodiques.
    Effets et certaines indications du plantain : infection respiratoires, des muqueuses de la bouche et du pharynx, eczéma, infections des voies urinaires, les hémorroïdes, la constipation, lutte contre le saignement des voies urinaires, ulcère gastro-duodénal et la consolidation des fractures. En externe il est utilisé pour cicatriser les blessures, pour ses propriétés anti-histaminiques, soulager les piqûres d’insectes, en cas d’irritations cutanées, telles que les démangeaisons et les pyodermites et également comme collyre pour la conjonctivite.

     Cassis 

    Composition chimique du cassis 
    Les feuilles renferment un peu d’huile essentiellede nombreux flavonoïdes et des prodelphinidols.
    Propriétés médicinales du cassis 
    Les prodelphinidols ont une activité anti-inflammatoire (semblable à la cortisone et augmentent l’activité corticosurrénale) et bourgeons augmentent la résistance au froid, au stress, ont un effet anti-fatigue
    Le cassis renforce la résistance de l’organisme aux infections virales et bactériennes. Il diminue l’inflammation articulaire ou tendineuse dans l’arthrose et lutte contre les phénomènes allergiques grâce à la présence d’oligomères proanthocyanidiques dans les feuilles. Il aide à surmonter la fatigue post infectieuse, post chirurgicale et post radiothérapie. Il est diurétique, aide à l’élimination des déchets et des toxines et traite les problèmes d’insuffisance veineuse, effectivement ces feuilles et baies contiennent des anthocyanosides aux propriétés proches de celles de la vitamine P qui protège les vaisseaux sanguins. Les feuilles de cassis fluidifient le sang et font baisser la pression artérielle et régulent la circulation sanguine.
    Les feuilles de cassis favorisant la sécrétion de cortisol qui facilite l’activité du système nerveux sympathique et permettent de luter contre la fatigue mais aussi contre la dépression
    Effets et certaines indications du cassis : troubles rhumatismaux et l’arthrose, problèmes cutanés, coryza, gingivites, hypertension artérielle, diarrhée, phénomènes allergiques (asthme), renforce immunité, drainage du corps des déchets, toxines (FIV, FELV…).  En externe accélère la cicatrisation des plaies, abcès, piqûres d’insectes et réduit l’inflammation.

    Pissenlit 

    Composition chimique du pissenlit 
    lactones sesquiterpèniques et des alcools terpéniques pentacycliques (taraxostérol et leurs dérivés)
    - la racine contient l’inuline,  sucres complexes et substances qui favorisent la multiplication de bactéries intestinales bénéfiques 
    - les feuilles contiennent le manganèse
    - calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium, sodium, zinc, cuivre, manganèse, sélénium, silice
    - vitamines : A, E, C, D, K, B1 (Thiamine, essentielle pour la production d’énergie, l’intégrité du système nerveux et le métabolisme des glucides et de l’alcool, la thiamine transforme le glucose en énergie, joue aussi un rôle dans la croissance, la reproduction, la santé des cheveux et de la peau, la production des cellules sanguine et les fonctions immunitaires), B2 (cruciale pour la production d’énergie, intervient dans le métabolisme des glucides, lipides et protéines,  B3, B5, B6, B9 (acide folique)
    - acides gras
    - choline : nutriment important pour le foie
    - flavonoïdes 
    - caroténoïdes
    Propriétés médicinales du pissenlit 
    Le pissenlit est une plante cholagogue favorisant l’évacuation de la bile hors de la vésicule biliaire et aide à éliminer les pierres au foie en les dissuadant.
    Le pissenlit est une plante cholérétique, elle stimule la sécrétion de la bile dans le foie et aide ainsi l’élimination des corps gras par les intestins.
    Par ces deux propriétés (cholérétique et cholagogue), ses propriétés diurétiques,dépuratives et toniques en font une plante amie des affections chroniques du foie.
    Effets et certaines indications du pissenlit : élimine les toxines, constipation légère, gaz intestinaux, indigestion, hépatite, jaunisse, normalise le fonctionnement du pancréas, son amertume stimule l’appétit, les sécrétions salivaires, gastriques et les fonctions hépatiques, régularise le taux de sucre dans le sang (glycémie), infection urinaires  (augmentation du volume des urine permet de laver les voies urinaires et d’empêcher en partie les bactéries d’adhérer à leurs parois,  augmente la miction et contribue à réduire le taux d’acide urique dans l’organisme), aide à dissoudre les pierres aux reins, au foie et à la vésicule biliaire (calcules hépatiques ou biliaires),  purifie le sang et soulage ainsi le travail de la rate en la tonifiant, rétention d’eau, arthrite, rhumatismes, inflammation des glandes lymphatiques, hypertension, fièvre chronique, stimule la production du lait maternel et le purifie, la racine de pissenlit a des propriétés anti-virales et stimule la phagocytose, il a une légère action fongicide, aide à restaurer la flore intestinale. 

    Curcuma

    Composition chimique du curcuma
    - flavonoïdes
    - composés phénoliques
    - curcuminoïdes : curcumine
    - huile essentielle : sesquiterpènes 
    - fer
    - manganèse
    Le curcuma sous forme de poudre est peu bio-disponible. Le poudre est dépourvu d’une grande partie de substances actives dont des phyto nutriments volatils comme huile essentielle dont le curcuma se compose entre autres. L’absence de ces substances empêchent l’assimilation correcte et naturelle de la curcumine par l’organisme.  La prise de curcuma sous forme de jus extrait des rhizomes frais conserve ses phyto nutriments et volatils dont cette huile essentielle qui rend la curcumine naturellement assimilable.
    Propriétés médicinales du curcuma 

    Propriétés médicinales du curcuma 
    La racine de curcuma contient des curcumines qui participent à la neutralisation des radicaux libres et qui sont donc connues pour leur action anti-oxydante très puissante. Cette action engendre une action anti-inflammatoire et anti-dégénérative et aussi anti-tumorale. Le curcuma possède également des propriétés antivirales, antibactériennes et anti-septiques. Grâce à son action anti-oxydante il protège nos cellules et stimule le système immunitaire. Cette racine est cholagogue et cholérétique. Elle est hépato-protecteur protège le foie des toxines et mais également les organes digestifs. Cette racine a également conseillée pour les troubles gastro-intestinaux.  
    Le curcuma doit être utilisé avec prudence chez les chats à cause de la présence des composés phénoliques qui peuvent occasionner des troubles nerveux (convulsion).  
    Effets et certaines indications du curcuma : arthrose, maladies du tube digestif : ulcères de l’estomac, troubles fonctionnels de l’intestin (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin), insuffisance hépatique, pancréatique (exocrine et endocrine : diabète), fort pouvoirs anti-oxydants et anti-inflammatoires. 
    La racine de curcuma est contre-indiqué en cas d’obstruction des voies biliaires (calcules), de maladie du foie mais aussi en cas d’ulcère de l’estomac à cause de la possibilité d’irritation.
    Les vertus de la Chlorophylle
    Il ne faut pas oublier que les jus frais de plantes vertes contiennent également du chlorophylle qui a beaucoup de vertus, cliquez ici pour les découvrir.

    Posologie des jus frais de plantes médicinales

    Avant de faire une cure de jus frais des plantes médicinales il est important de demander si votre vétérinaire ne voit pas d’inconvénients et que les éventuels médicaments que prend votre animal sont compatibles avec le traitement des jus des plantes choisies. Il est également important de ne pas oublier que les jus frais de plantes médicinales sont des extraits condensés en principes actifs et qu’il faut absolument respecter leur posologie.
    La posologie habituelle est de 1 à 2 ml par jour pour un chat et jusqu’à 10 ml par jour pour un grand chien. Il est normal que chaque organisme puisse réagir différemment au traitement et l’observation de l’animal est très importante. En cas de vomissement, problèmes digestifs (diarrhée) ou autres symptômes non habituels consultez votre vétérinaire pour connaitre son avis et réadapter les doses ou arrêter la cure.
    Il est important de faire des cures discontinues pour éviter de l’accoutumance. En prévention une cure de 10 à 15 jours par mois me semble intéressante et pour une pathologie installée vous pouvez faire des cures de 20 jours par mois. Ne donnez pas plus que 2 à 3 plantes en même temps. 

    us se donnent à l’aide d’une seringue sans aiguille directement dans la gueule de l’animal et si la prise est difficile à cause du goût fort il est possible de le diluer avec de l’eau ou éventuellement mélanger le jus avec de la nourriture humide. La prise de ces jus n’est pas spontanée chez le chat et le chien, il faut comme toujours s’adapter à l’animal pour éviter le plus possible le stress. Certains de mes chats prennent ces jus non dilué à la seringue, d’autres ont besoin qu’il soit dilué dans un peu d’eau. Les chiens sont souvent plus coopératifs que les chats.

     

    Nota bene

    Comme vous avez pu lire dans mon article les jus extraits des plantes fraîches vous apportent l’intégralité non diluée de la vitalité des plantes et leur principes actifs sont d’une grande richesse, cependant le coût d’un extracteur électrique de jus à vis est assez important cependant sachez que sur le marché existent également des extracteurs manuels un peu moins pratiques et moins rentables mais aussi moins chers. Faites des recherches et renseignez-vous de leur utilisation. 
    Dans chaque problème de santé la cause peut être dû aux déchets dans le corps dont les micro-organismes pathologiques se nourrissent. Les plantes qui ont des pouvoirs drainants, dépuratifs, détoxifiants et stimulants le système immunitaire aide l’organisme à se nettoyer de ces déchets. Les organes congestionnés à cause de toxines, déchets peuvent être ainsi libérer et faire leur travail d’évacuation qui passe par les organes comme les reins, le foie, les poumons, la peau.

     

    Sources :
    ARTICLE rédigé par Patrycja de Catpapattes:  <catpapattes@gmail.com>

     

     

     

     

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